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Le Républicain N° 4627 du 31/5/2013

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Front politique / Les femmes réclament un quota de 30% au sein des institutions
Publié le samedi 1 juin 2013  |  Le Républicain


© Autre presse par DR
Front politique / Les femmes réclament un quota de 30% au sein des institutions


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‘’Émergence politique des femmes pour une sortie de crise’’. Tel était le thème d’une conférence de haut niveau organisée le jeudi 30 mai 2013 au Cicb par le groupe Pivot droit et citoyenneté des femmes sous la direction du Réseau paix et sécurité des femmes de l’espace Cedeao (REPSFECO/Mali). La représentation des femmes au sein des institutions a été longuement évoquée par les différents intervenants.

Plusieurs personnalités ont pris part à cette conférence de haut niveau dont l’ex premier ministre, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, l’honorable Haïdara Aïchata Cissé dite Chatto, Mme Traoré Nana Sissako du Groupe Pivot, le maire de la commune IV du district de Bamako, Moussa Mara, la directrice générale de l’Apej, Mme Maïga Sina Damba etc. La présidente du REPSFECO/Mali, Mme Diakité Me Saran Keïta a attiré l’attention des décideurs et de la population sur la faible implication des femmes dans la gestion des affaires de la nation. « Loin du quota des 30% tant réclamé, les femmes du Mali aujourd’hui ne représentent que 10 % des députés à l’assemblée, 8,66% des conseillers communaux, 8% du haut conseil des collectivités et 13% dans l’administration publique centrale. Malgré les efforts de sensibilisation des organisations féminines, le dernier gouvernement de transition ne compte que 3 femmes sur 30 ministres », a-t-elle déploré. Avant d’ajouter qu’il appartient aux femmes du Mali de se mobiliser pour jouer leur partition dans la consolidation de la paix définitive, mais surtout d’occuper les places et les responsabilités dans la gestion publique et politique des affaires du pays. Selon Me Saran Keïta, il s’agit d’identifier à travers cette conférence, non seulement des stratégies pouvant conduire à une grande participation des femmes à l’action politique et de faciliter leur élection à la faveur des scrutins à venir. Mme le ministre Alwata Ichata Sahi abonde également dans le même sens.

« A l’orée des élections dans notre pays, je fonde l’espoir que la multiplication de tels espaces d’échanges contribuera à enrichir les argumentaires pour le vote d’une loi instituant un quota de représentation des femmes au sein des institutions, une des conditions de l’amélioration de notre représentativité dans les instances de prise de décision de notre pays » ; a-t-elle dit. Mme le ministre a promis que l’accompagnement de son département ne fera pas défaut. Pour la conseillère principale chargée du genre de la Mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Fernanda Tavares, la résolution des conflits passe par une implication accrue des femmes. Au cours de cette conférence de haut niveau, des thèmes seront développés. Ce sont: « gouvernance et participation des femmes au processus électoral, quel enjeux et stratégie en période de crise ? », « Islam et participation de la femme à la vie politique », « Quelle proposition faut-il pour une émergence politique des femmes », « CCFPP : qu’attendez-vous des élections ? ».
Aguibou Sogodogo

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