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Présidentielle 2018 : Et si le second tour se jouait sans IBK?
Publié le vendredi 13 juillet 2018  |  Le Républicain
Meeting
© aBamako.com par Androuicha
Meeting de lancement de campagne du candidat IBK
Bamako, le 08 juillet 2018 au stade du 26 mars. Au lendemain de l`ouverture de la campagne électorale de la présidentielle du 29 juillet, le président sortant en la personne du candidat Ibrahim Boubacar Keita et toute sa direction de campagne ont officiellement lancé la leur devant des milliers de militants et sympathisants de leur parti RPM.
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A quelques jours de l’élection présidentielle du Mali, trop de pagailles et de zizanie dans un Etat aussi fragile à cause de l’insécurité qui règne au nord et au centre du pays. A cela s’ajoute une concurrence entre les différents candidats, qui se lance sans cesse des flèches. Assistons-nous à une élection présidentielle ou plutôt à la mise en scène d’un scénario tragi-comique ? IBK serait-il le premier chef d’Etat à libérer le fauteuil de Koulouba au premier mandat ?

Après avoir gagné son premier mandat par le soutien des différents acteurs tels que des chefs religieux, des associations et certains partis politiques, IBK semble mal parti. Ceux qui l’ont soutenu en 2013 ne le soutiennent pas cette fois ci. Les slogans « Boua ba bla, Boua ta bla » sont devenus des thèmes de discussion entre vieux, jeunes et même enfants. IBK lui-même serait assez paniqué pour affirmer lors d’un voyage que« Boua ne laisserai pas le pouvoir ».

Les militants d’IBK crient haut et fort « Ta ko kélen », victoire dès le premier tour. Etant donné que le pays va mal, l’activité principale du chef de l’Etat doit être d’assurer la sécurité de la population, mais tel n’est pas le constat vu qu’il est déjà difficile de maintenir la tranquillité et la paix dans le pays.

La promesse un étudiant, un ordinateur est loin d’être ténue par le président qui a remis 13000 tablettes, pour plus de 90 000 étudiants. Ce cadeau remis aux étudiants par IBK le jeudi 5 juillet à l’Université de Kabala est au contraire la base d’affronts entre apprenants.

Le président a décidé de lancer sa campagne cette fois ci avec les artistes rappeurs qui ont toujours été minimisés par les anciens dans la société malienne. Il espère toucher une grande partie de la jeunesse en oubliant que ces mêmes rappeurs ont insinuée à un moment qu’ils ne voulaient pas d’une telle gouvernance. Pour encore convaincre leurs fans il faut employer les gros moyens et de bons arguments.

Si Soumaila Cissé est le puissant chef de file de l’opposition, il doit aussi se soucier de Cheick Modibo Diarra, un candidat qui a plusieurs atouts. Il a aussi sa place dans la course au fauteuil présidentiel, vu qu’il a non seulement le soutien de plusieurs partis politiques, mais aussi celui de quelques grandes personnalités.

Cheick promet de renforcer la démocratie en privilégiant la paix, la sécurité, l’emploie des jeunes et lutter contre la corruption. Et beaucoup de gens disent croire en sa capacité de relever le Mali. Soumaila Cissé se fait surement une grande place et une certaine popularité dans cette élection avec l’adhésion de plusieurs partis politiques, mouvement politiques, associations, et club de soutien dans son parti, l’URD, mais Cheick Diarra n’est pas non plus dans l’ombre.

En ce qui concerne IBK, il ne doit pas compter que sur le meeting du dimanche dernier où le stade du 26 mars était à moitié rempli de mineurs. Ces derniers visaient plus le méga concert que la campagne électorale. Il faut bien plus que ça pour avoir un second mandat.

Fadimata S. Touré (stagiaire)
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