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L’Essor N° 17448 du 5/6/2013

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Parlementaires français à Bamako : Un appel au sang-froid
Publié le jeudi 6 juin 2013  |  L’Essor


© aBamako.com par A S
Coopération internationale:le Président de la République a reçu en audience deux députés de l`Assemblée Nationale française
Jeudi 20 décembre 2012 à la résidence du Chef de l`Etat par intérim. Les députés français Pierre Lelouche et François Loncle ont été reçus en audience par le Président Dioncounda TRAORE


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Les députés Pierre Lellouche (UMP) et François Loncle (PS), de retour de Niamey ce week-end, étaient en transit à Bamako. Après, ils ont rejoint Gao hier dans le cadre d’une mission parlementaire sur la situation sahélienne, mais aussi pour accélérer les conditions de la mise en place de l’élection présidentielle.

Les deux parlementaires français de bords politiques différents ont animé mardi soir un point de presse à l’hôtel Laico Amitié. François Loncle s’est montré optimiste sur la présidentielle du 28 juillet, « qui devrait se tenir pour mettre en place des autorités élues et avec de réels pouvoirs ».

Pierre Lellouche plaidait, lui, pour la poursuite des pourparlers entre les deux le gouvernement et le MNLA engagés à Ouagadougou sous l’égide du médiateur de la CEDEAO. « On doit donner toutes les chances aux négociations », a indiqué le parlementaire qui a lancé un appel pressant « au sang-froid ».

« Il faut aller aux élections, sinon tout ce qui a été fait il y a quelques mois serait caduque ! Il ne faut pas que le processus (de réconciliation) soit l’otage de la campagne (électorale)», dit-il espérant qu’ « une solution sera trouvée à Ouagadougou d’ici le 10 juin ». Cependant, il reconnaît qu’avec les dernières évolutions de la situation sur le terrain, « il y a toujours un risque de voir la situation se dégrader».

Interrogé sur le comportement pour le moins confus de la politique française dans la gestion du cas de Kidal, le député de l’opposition française trouve que son pays ne mérite pas de telles réflexions. « Dans cette affaire, la France a pris des risques inouïs, c’est un énorme sacrifice. De s’entendre dire que nous Français serions partisans, ce n’est pas possible d’entendre ça ! Ce n’est pas remercier le travail rendu par la France», s’emporte-t-il.

L’autre député, François Loncle du parti socialiste « dément formellement que la France protège qui que ce soit ». « C’est faux ! », s’écrie-t-il. Les parlementaires sont tous membres de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française. De retour à Paris, ils rendront compte de la réalité du terrain à leurs collègues. Leur sentiment général est plein d’optimisme, même s’ils insistent sur le fait que les Maliens doivent faire « preuve de dépassement » et de « sang-froid ».

Aussi, ils ont salué l’engagement de la France et à côté d’elle, toute la communauté internationale qui a mobilisé plus de 3 milliards d’euros pour la reconstruction de notre pays. « Après le travail sécuritaire », place à « la politique » qui, de leur point de vue, doit résoudre le cas de Kidal.

A. M. CISSE

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