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L’Essor N° 17449 du 6/6/2013

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Le chef de la Minusma à Bamako : Des défis à relever main dans la main
Publié le vendredi 7 juin 2013  |  L’Essor


© aBamako.com par S.A
Sécurité au nord du Mali: Arrivée du Représentant et Chef de la Mission de stabilisation multidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali, Bert Koenders
Mardi 4 juin 2013. Aéroport de Bamako, Senou. Bert Koenders en visite à Bamako


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Le Néerlandais Bert Koenders, le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) est arrivé à Bamako mardi après-midi. A sa descente d’avion, il a été accueilli par Sékouba Cissé, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Interrogé par la presse dans le salon d’honneur de l’aéroport, il a « salué le président Pierre Buyoya pour son leadership de la MISMA ». « Je compte, a-t-il assuré, travailler étroitement avec lui. Beaucoup a été fait par l’Union Africaine et la CEDEAO». Sur la question de Kidal, il a assuré être au courant de la situation. « Nous condamnons toutes formes de violence de tous les côtés », a-t-il déclaré.

Bert Koenders s’est dit humblement honoré de la mission qui lui a été confiée par le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, pour aider les autorités et les populations à retrouver une paix durable. Pour lui, les causes profondes de la crise sont en particulier un problème sécuritaire, de gouvernance et de développement équitable. « Je suis également conscient des grands défis qui nous attendent et que nous devrons relever ensemble, nous tous, Maliens et Maliennes, sans discrimination, ni exclusion, Nations unies et communauté internationale, main dans la main », a-t-il laissé indiqué en promettant d’être à l’écoute de tous les Maliens. « Et je suis convaincu que je trouverai dans la riche culture et dans la tradition de ce pays, les éléments qui nous permettrons ensemble de mettre en œuvre la résolution 2100 du Conseil de sécurité », a souligné le patron de la MINUSMA. Dans une première phase, a-t-il précisé, sa mission va consister à soutenir les efforts du président Traoré et de son gouvernement, ainsi que ceux des autres acteurs engagés dans le rétablissement d’une paix et d’une stabilité durable dans notre pays. « Il n’y a pas de temps à perdre pour que tous s’investissent dans la poursuite de ces objectifs. »

Bert Koenders a également lancé un appel à la sagesse et à la modération à tous les acteurs afin que le processus de sortie de crise puisse aboutir. C’est pour accompagner ce processus, a-t-il expliqué, que le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé d’établir une mission de stabilisation de la paix. « Nous sommes actuellement dans la phase de pré-déploiement de la Mission, dans l’attente de la décision du Conseil de sécurité qui doit se prononcer le 25 juin prochain, à la lumière de la situation, sur la possibilité d’entamer le déploiement des forces à partir du 1er juillet. Ce déploiement se fera de manière graduelle », a-t-il révélé.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a créé la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) par sa résolution 2100, du 25 avril 2013. En vertu de cette résolution, la Mission appuiera le processus politique et réalisera un certain nombre d’activités de stabilisation concernant la sécurité, prêtera une attention particulière aux principales agglomérations et axes de communication, protégera les civils, surveillera les droits de l’homme, mettra en place les conditions indispensables à l’acheminement de l’aide humanitaire et au retour des déplacés, à l’extension de l’autorité de l’État et à la préparation d’élections libres, ouvertes à tous et pacifiques.

La Mission opérera conformément à des règles d’engagement robustes et devra employer tous les moyens nécessaires pour faire face aux menaces à l’exécution de son mandat qui consiste, entre autres, à protéger les civils immédiatement menacés de violences physiques et à préserver le personnel des Nations unies de menaces résiduelles, dans la limite de ses moyens et dans ses zones de déploiement. À ce titre, elle pourrait réaliser des opérations isolément ou en coopération avec les forces de défense et de sécurité maliennes. Le Conseil de sécurité a également autorisé les forces françaises déployées au Mali à intervenir pour appuyer la MINUSMA, à la demande du secrétaire général, en cas de menace grave et imminente.

Le 1er juillet 2013, l’autorité de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) sera transférée à la MINUSMA, sous réserve d’un réexamen, par le Conseil de sécurité, de l’état de la sécurité dans la zone de responsabilité de la Mission. La MINUSMA comprendra jusqu’à 11.200 membres du personnel militaire, y compris des bataillons de réserve pouvant être déployés rapidement à l’intérieur du pays et 1.440 membres du personnel de police (unités de police constituées et officiers de police). Il est prévu que la majorité des militaires, des forces de police et des composantes civiles organiques et d’appui opéreront essentiellement dans le Nord, avec éventuellement une base logistique à Gao ou Sevaré, une présence légère, comportant des composantes civile, militaire et de police étant implantée à Bamako.

A. DIARRA

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