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L’échiquier politique national : La Codem gravit des échelons
Publié le vendredi 7 juin 2013  |  Le Débat


© aBamako.com par as
Le parti de la Convergence pour le Developpement du Mali (CODEM)face à la presse
Samedi 14 juillet 2012. Bamako. Hotel Olympus ACI.


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Créée il y a seulement quelques années, la Convergence pour le Développement du Mali (Codem) gravit vite des échelons. Aux élections générales de 2013, elle compte bonifier ses acquis.
La Codem n’est plus un petit parti à minimiser au Mali. En effet, avec 1240 conseillers, un groupe parlementaire fort de 9 députés, et une vice-présidence à l’Assemblée Nationale, la Convergence pour le Développement du Mali prend de l’envergure. Le parti détient un portefeuille au gouvernement de transition et un poste de 3 e vice-présidence dans la Céni. Avec tous ces acquis, la Codem se présente aujourd’hui comme la quatrième force politique du pays.
Le parti de Poulô continue d’enregistrer des nouvelles adhésions. Récemment, elle a accueilli une vingtaine d’élus communaux (maires et conseillers) venus de diverses formations. La plus récente en date est celle du maire de Baguinéda et de beaucoup de ses conseillers.
Les membres du bureau national qui étaient, il y a quelques semaines à Kolokani pour mettre en place une instance dans le Bélédougou, affirment que ce travail d’implantation va se poursuivre dans les dix communes de cette localité et, plus largement, sur l’ensemble du territoire national.
Parlant des élections du mois de juillet 2013, le leader de la Codem répond qu’il faut aller aux élections pour respecter la Constitution et poursuit en disant que sa formation sera présente à toutes les compétitions électorales : présidentielle, législatives et municipales. C’est dire que la Codem est plutôt dans une courbe ascendante. Le vrai enjeu, c’est l’après- ATT et il faut se battre pour se maintenir après 2013 au rang des premiers grands politiques du pays. C’est pourquoi le parti s’est engagé dans une dynamique de regroupement politique à travers le PUR (Partis unis pour la République) avec en son sein 18 formations politiques.
Aux dires de Poulo, s’il y a, depuis un certain temps, un parti de l’échiquier politique malien qui a su faire trembler les grands partis dominants, c’est bien la Codem. A preuve, elle qui, à sa création avait cinq députés, en enregistre aujourd’hui 9 avec trois nouveaux arrivants. Après Amadou Bouaré, élu à Macina est arrivé du PDES ; Drissa Diakité, élu à Bafoulabé et transfuge de l’Urd, Nianga Tembély a quitté l’Adema pour le parti de la quenouille.
Au regard de ces adhésions, la Codem peut espérer atteindre dans un avenir proche intégrer la cours des grands et prétendre à la magistrature suprême.
Philosophe, le jeune président dit croire au travail et invite tous les militants à se battre pour négocier le tournant de 2013. Un challenge pour lequel lui et ses militants comptent sur leurs propres moyens.
Rappelons que le parti de la quenouille a retourné à l’Etat les 34 millions de F CFA à lui accordé dans le cadre de l’aide publique aux partis politiques, au titre de l’année. C’est la toute première fois qu’on voit un parti renoncer à tout son financement pour l’intérêt général du pays.
Boubèye Maïga

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