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Mali: poursuite des tractations sur Kidal et la présidentielle
Publié le dimanche 9 juin 2013  |  AFP


© aOuaga.com par AS
Crise Malienne : Ouverture des négociations entre Bamako et groupes touareg
Samedi 08 juin 2013. Ouagadougou. Les négociations entre le pouvoir malien et les rebelles touareg qui occupent Kidal, dans le nord-est du pays, se sont ouvertes sous l’égide de la médiation burkinabè


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OUAGADOUGOU, 09 juin 2013 (AFP) - Les tractations entre le pouvoir malien,
les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord-est du Mali, et la médiation
burkinabè se poursuivaient dimanche pour parvenir à un accord en vue de la
présidentielle en juillet, a-t-on appris de sources concordantes.
Les délégations présentes à Ouagadougou planchent sur un projet d’"accord
intérimaire pour le règlement de la crise malienne" que leur a remis le
président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur pour l’Afrique de l’Ouest,
après avoir lancé les discussions samedi.

Le médiateur, qui espère qu’un accord sera conclu lundi, "attend que chaque
partie lui fasse ses contre-propositions dans la journée" de dimanche, a-t-on
appris auprès des délégations.
"Il y a une volonté de trouver une solution", "pour le moment il n’y a pas
de blocage", a déclaré à l’AFP Mossa Ag Assarid, un membre de la délégation du
Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), principal groupe rebelle
touareg.
La délégation des autorités maliennes, conduite par l’ancien ministre
Tiébilé Dramé, se montrait également optimiste, après avoir notamment
rencontré les représentants de l’autre organisation touareg, le Haut conseil
pour l’unité de l’Azawad (HCUA).

Cependant aucun dialogue direct entre les émissaires de Bamako et ceux du
MNLA n’a eu lieu pour l’instant. Le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill
Bassolé multiplie de son côté les allers-retours entre les parties.
L’enjeu des discussions est de permettre que se tienne aussi à Kidal la
présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.

Le MNLA et le HCUA ont jusque-là refusé la présence de l’armée et de
l’administration maliennes dans la ville, exigeant la sécurisation du scrutin
par la future force onusienne, la Minusma, attendue en juillet au Mali et qui
absorbera la force panafricaine (Misma) déjà sur place.

Les mouvements touareg armés se sont installés fin janvier à Kidal, berceau
de cette minorité ethnique, à la faveur de l’intervention militaire française
contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, qui occupaient tout le
Nord malien depuis 2012 et auxquels les rebelles avaient été un temps alliés.
roh-tmo/sd

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