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L’Essor N° 17450 du 7/6/2013

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Burkina Faso : Les tractations se poursuivent sur Kidal et la présidentielle
Publié le lundi 10 juin 2013  |  L’Essor


© AFP par AHMED OUOBA
Crise Malienne : Ouverture des négociations entre Bamako et groupes touareg
Samedi 08 juin 2013. Ouagadougou. Les négociations entre le pouvoir malien et les rebelles touareg qui occupent Kidal, dans le nord-est du pays, se sont ouvertes sous l’égide de la médiation burkinabè. Photo(les leaders touareg)


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Les tractations entre le pouvoir, les rebelles occupant Kidal et la médiation burkinabè se poursuivaient hier pour parvenir à un accord en vue de la présidentielle en juillet. Les délégations présentes à Ouagadougou planchent sur un projet d’ »accord intérimaire pour le règlement de la crise malienne » que leur a remis le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur pour l’Afrique de l’Ouest, après avoir lancé les discussions samedi.

Le médiateur, qui espère qu’un accord sera conclu aujourd’hui, « attend que chaque partie lui fasse ses contre-propositions dans la journée » de dimanche (hier).

« Il y a une volonté de trouver une solution », « pour le moment il n’y a pas de blocage », a déclaré Mossa Ag Assarid, un membre de la délégation du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), principal groupe rebelle.

La délégation des autorités maliennes, conduite par l’ancien ministre Tiébilé Dramé, se montrait également optimiste, après avoir notamment rencontré les représentants de l’autre organisation, le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA).

Cependant aucun dialogue direct entre les émissaires de Bamako et ceux du MNLA n’a eu lieu pour l’instant. Le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé multiplie de son côté les aller-retour entre les parties.

L’enjeu des discussions est de permettre que se tienne aussi à Kidal la présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.

Le MNLA et le HCUA ont jusque-là refusé la présence de l’armée et de l’administration dans la ville, exigeant la sécurisation du scrutin par la future force onusienne, la Minusma, qui absorbera la force panafricaine (Misma) déjà sur place.

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