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L’Essor N° 17451 du 10/6/2013

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Situation socio-politique et sécuritaire : les positions tranchées de L’ADPS
Publié le mardi 11 juin 2013  |  L’Essor




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L’Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise (ADPS) a animé vendredi, dans ses locaux, une conférence de presse pour donner son avis sur des sujets de l’actualité brûlante du pays. L’événement s’est déroulé en présence du candidat de la coalition à l’élection présidentielle de juillet, le Dr Soumana Sako. Rappelons que l’ADPS regroupe plusieurs associations et partis politiques.

Les sujets abordés au cours de point de presse, concernent la situation à Kidal, les négociations en cours avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), les élections, les marchés publics et enfin la situation des fonctionnaires radiés de la Fonction publique.

Sur la situation à Kidal, l’ADPS dénonce la mauvaise appréciation de la situation du Nord du Mali par la communauté internationale et surtout l’erreur de celle-ci et des autorités maliennes de distinguer le MNLA des groupes terroristes sous prétexte que sont des Maliens. « La libération de Kidal consacre la restauration de la souveraineté et constitue une condition pour sécuriser les élections dans cette partie du territoire. L’armée malienne doit rentrer à Kidal sans délai, sans conditions et sans subterfuge. C’est l’armée malienne qui doit sécuriser les élections, même si elle peut être appuyée par d’autres forces », a estimé le principal conférencier, Lamine Coulibaly, qui a aussi dénoncé « les opérations de nettoyage ethnique et politique entreprises par le MNLA ».

L’ADPS est opposée à la nomination d’un conseiller spécial pour négocier avec le MNLA hors du Mali sans avoir consulté au préalable les forces vives de la nation. « L’ADPS se réserve le droit de ne reconnaître aucun soit disant pré-accord à l’élaboration duquel elle n’aurait pas été associée et aux négociations duquel toutes les autres communautés particulièrement celles du Nord n’auraient pas participé », ont prévenu les conférenciers.

S’agissant des élections, la coalition ADPS a réaffirmé son engagement pour la tenue d’élections crédibles et transparentes. Pour cela, elle exige que le gouvernement organise le scrutin sur l’ensemble du territoire après le retour de l’armée et de l’administration dans tous les chefs lieux de cercle et de région.

Dans le cadre de la relecture de la loi électorale, l’ADPS a « déploré » que le parrainage pour les élections présidentielles ait été maintenu. « Dans le contexte spécifique du Mali, le parrainage représente un danger pour la démocratie car elle est source de corruption, de chantage et de verrouillage du système pour barrer la route aux candidats du changement », a soutenu l’alliance.

Celle-ci a aussi dénoncé « le manque de transparence » des marchés de l’Etat et demandé à l’Assemblée nationale de mettre en place des commissions d’enquête parlementaire sur les marchés relatifs notamment à l’attribution de la licence du 3ème opérateur de téléphonie mobile, de la commande de véhicules pour l’armée, de véhicules par la Primature ou encore sur la confection des cartes NINA.

L’ADPS a réagi « avec consternation » à l’arrêt de la Cour suprême annulant les actes pris part le gouvernement pour « extirper » de la Fonction publique malienne des personnes qui y sont entrées en violation de toutes les dispositions législatives et réglementaires régissant le recrutement des fonctionnaires et des contractuels de l’Etat.

Be COULIBALY

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