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Projet chaîne de valeur céréales: Le point des interventions
Publié le lundi 3 septembre 2018  |  Infosept
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Dans le cadre de la clôture de son programme, après 5 ans d’intervention sur le terrain, le projet Chaines de valeur céréales (CVC) a organisé un atelier de deux jours, (les 28 et 29 aout 2018) à l’hôtel Sheraton sous la présidence du directeur national de l’Agriculture, M. Oumar Maïga. Cet important atelier qui s’est penché sur la capitalisation et le partage des résultats du projet CVC, s’est ouvert en présence du directeur général du projet, M. Richard Cook, de la représentante de ACDI/VOCA, Mme Sylvia Megret, venue spécialement de Washington, de la représentante du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Kanouté Awa Doumbia, de plusieurs acteurs de la chaîne de valeur céréales et des membres du projet CVC.

Le projet Chaîne de valeur céréales (CVC) a été financé par l’USAID à hauteur de 24,9 millions de dollars US pour une durée de 5 ans (2014-2018). Il s’inscrivait dans le cadre de l’initiative Feed The Future (FTF) du gouvernement américain qui harmonise les efforts de lutte contre la faim et la pauvreté dans les pays souffrant d’insécurité alimentaire chronique et de production de cultures vivrières insuffisantes. L’objectif du projet était de promouvoir une croissance inclusive et équitable du secteur agricole grâce à l’intégration et à la compétitivité accrues de la chaîne de valeur. Il a été exécuté par l’ONG internationale américaine ACDI/VOCA, en consortium avec les ONG nationales G-FORCE pour la Région de Sikasso, Alatona (Région de Ségou) et Nyèta Conseils pour la Région de Mopti et à Niafounké (Région de Tombouctou) ainsi que l’ONG d’Intel pour la facilitation de l’accès des acteurs aux crédits bancaires et des institutions de microfinance.
Dans sa mise en œuvre et selon ses responsables, le Projet CVC a appuyé les chaînes de valeur céréales mil, sorgho et riz pour une meilleure intégration et l’accroissement de leur compétitivité conduisant à une croissance économique diversifiée et durable. Il a permis d’atteindre de tangibles résultats au nombre desquels le projet 100.000 ménages bénéficiaires, le projet 53.000 producteurs utilisant les technologies de bonnes pratiques agricoles et le projet 86.000 hectares mis en valeur avec des technologies approuvées et de bonnes pratiques de gestion, a indiqué le directeur national de l’Agriculture, M. Oumar Maïga. Il a ajouté que plus de 1000 organisations de producteurs ont vu leur capacité organisationnelle renforcée et leur accompagnement assuré dans l’application de technologies éprouvées et de bonnes pratiques agricoles pendant que plus de 83.000 producteurs, dont 55.000 femmes, bénéficiaient de formations techniques et de gestion. C’est dire que les résultats sont éloquents surtout que le projet a été mis en œuvre dans les régions, où les conditions sécuritaires et pluviométriques sont on ne peut plus précaires, a précisé le directeur national.
La stratégie a consisté à confier l’exécution du projet aux acteurs publics et privés locaux qui ont travaillé en étroite collaboration pour atteindre ces résultats. Le directeur national de l’Agriculture a apprécié à sa juste valeur ce partenariat public-privé qui, du reste, est une option promue au niveau national pour booster la performance et la productivité des filières agricoles.
Mme Sylvia Megret de l’ONG ACDI/VOCA a particulièrement apprécié les résultats obtenus et soutenu que son organisation fondée en 1963 travaille dans 146 pays du monde, dont le nôtre. En 2017, les projets financés par ACDI/VOCA ont bénéficié à plus de 6 millions de personnes dans ses 28 pays d’intervention. «Nous sommes heureux d’avoir cette opportunité de partager les résultats de notre travail au Mali», a-t-elle dit. D’autant plus, a-t-elle poursuivi, qu’ACDI/VOCA a mis en œuvre avec succès plusieurs programmes de sécurité alimentaire et d’agro-alimentaire au Mali.
Elle a espéré que les partenaires locaux avec lesquels ACDI/VOCA a travaillé à consolider les résultats sur le terrain grâce aux systèmes de marchés de céréales améliorés œuvreront à préserver l’héritage du projet.
Pour sa part, Mme Kanouté Awa Doumbia du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, a estimé que son département est heureux de partager cette expérience du projet CVC. Il a promis que le département s’en inspirera pour faciliter l’intégration du genre dans d’autres secteurs porteurs de changements.
Dieudonné Tembely

Signature du Contrat Plan Etat-région de Kayes pour plus de 2 milliards de F CFA en faveur du développement socioéconomique

L'espoir d'un vrai développement local et socioéconomique pour la région de Kayes renaît avec la signature de ce contrat plan État-Région de ladite région le vendredi 31 août 2018. Un signal fort du gouvernement dans le processus de la décentralisation. La cérémonie de signature était co-présidée par le Secrétaire général du Ministère du Développement Local, représentant le ministre Soumana Mory Coulibaly, et le gouverneur de la région de Kayes. Elle a également réunie une forte délégation des partenaires techniques et financiers. Faut-il le noter, ce contrat plan État-Région de Kayes, d'une durée de 5 ans, va coûter au budget d'État plus de 2 milliards 173 millions de francs CFA. Pour le période de 2018 à 2022, il permettra de réaliser des projets de développement socio-économique. Parmi les réalisations prévues, on peut citer notamment : l'aménagement de l'espace pastoral de Dinguaraye, et la réalisation de plusieurs puits pastoral de Goungoto, l'aménagement de l'espace pastoral de Gavinané, de celui de Kourougué, de Zambougou et autres.
Autre grande réalisation attendue, l'installation et l'équipement d'une unité industrielle de transformation des produits du baobab. Ce contrat plan dénote de la volonté de l'Etat de renforcer le processus de décentralisation à travers la régionalisation. Son objectif est d'accroître le pouvoir de décision des acteurs régionaux et locaux. A travers donc ce document, les plus hautes autorités s'engagent sur la programmation et le financement pluriannuels en vue de la réalisation de projets structurants d'envergure.
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Le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne a fait une donation de matériel à la radio de la Diaspora « Khasso »

Pour permettre aux migrants de se rapprocher davantage de leur communauté d’origine, le Conseil Supérieur de la Diaspora malienne, CSDM, a offert un important lot de matériel à la Radio Khasso, installée en France. Le lot est composé de matériel informatique de studio et de reportage. En effet, instrument de cohésion sociale, la radio Khasso émet depuis Paris en synchronisation avec plusieurs radios partenaires de Kayes. Elle favorise une interaction entre les migrants et leur communauté d’origine. Mais, jusque-là, la radio travaillait dans des conditions très rudimentaires. M. Seydou Sissoko, directeur de la radio Khasso a salué le geste combien important du CSDM en faveur de sa radio. M’Bouillé Bams Cissé, au nom de Mohamed Chérif Haidara, président du CSDM, a signifié la volonté de leur structure à accompagner toutes les organisations des Maliens de la Diaspora, à travers des actes concrets et nobles. Espérons que ces équipements permettent à la radio Khasso d’accroitre ses productions et répondent à la demande de plus en plus croissant des Maliens de France. Trait d’union entre les communautés, la radio Khasso s’est, au fil des ans, imposée comme un partenaire incontournable des communautés maliennes vivant en France. Elle joue un rôle de premier ordre dans la sensibilisation contre la migration irrégulière. En somme, cet acte prouve que le CSDM est plus que jamais engagé pour la cause des maliens de la Diaspora.

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