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Camp de Basket «La Pantha» : Faire du basket un vecteur d’éducation et d’inclusion
Publié le mardi 18 septembre 2018  |  Le Tjikan
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En marge de la clôture du lancement du camp de basket ‘’La Pantha’’, l’initiatrice du projet Hamchétou Maiga a animé le samedi 15 septembre au Palais des Sports Salamatou Maiga une conférence de presse pour faire part aux hommes de média l’objectif du camp La Pantha. C’était en présence de Madame Soukeyna Kané directrice des opérations pour la Banque Mondiale au Mali, Moussa Sidibé coordinateur du Projet Swedd et Mamadou Doumbia chargé de communication du Projet Swedd.



Initié par l’ancienne gloire du basketball malien Hamchétou Maiga, capitaine des Aigles vainqueurs de l’Afro –basket féminin Dakar 2007, le camp de basket « La Pantha » associant à la fois le basketball et les études est destiné à tous les enfants maliens âgés de 8 à 12 ans. Selon l’initiatrice du projet le camp de basket ‘’La Pantha’’ se fixe comme objectif de faire du basketball un vecteur d’éducation et d’inclusion pour tous. «L’objectif du projet c’est de donner la chance à tous les jeunes de vraiment pouvoir lier le basketball aux études.» s’est réjouie Hamchétou Maiga. Baptisé en mémoire de sa maman feue Aminata Doumbia dite la Pantha, le camp de basket entend inculquer à la jeune génération une éducation leur ouvrant la voie à la réussite tant sur le plan sportif que sur le plan scolaire. Avec des formateurs venus des États-Unis d’Amérique, les enfants âgés de 8 à 12 ans et de 12 à 16 ans sans distinction de sexe ont tenu à montrer au public du Palais des Sports Salamatou Maiga lors de la clôture leur savoir-faire à travers des matchs de gala de basketball ayant opposé les meilleurs du camp la Pantha entre eux, l’équipe nationale féminine des moins de 16 ans à l’équipe des déficients mentaux et l’équipe des anciennes gloires d’Astou N’Diaye à celle d’Hamchétou Maiga. Fortement ovationnés par la Première Dame Keita Aminata Maiga, présidente de l’ONG Agir ainsi que quatre membres du gouvernement dont le Ministre des Sports Maître Jean Claude Sidibé, et celui de l‘Équipement et des Infrastructures madame Traoré Zeynabou Diop, les jeunes du camp de basket la Pantha qui comptent en son sein des handisports (handicapés) ont émerveillé le public du Palais des Sports.

Le Mali étant un pays de culture la cérémonie de clôture a été agrémentée par des prestations artistiques. La cérémonie a pris fin par la remise des attestations de reconnaissance à la Première Dame Keita Aminata Maiga, au ministre des Sports Jean Claude Sidibé, à celui de l’Équipement et des Infrastructures Traoré Zeynabou Diop, au coach de l’équipe nationale féminine de basketball des moins de 16 ans du Mali cinq fois vainqueurs de l’Afro – basket Oumar Sidiya ainsi qu’aux formateurs américains.

Almihidi Touré



Formation en langue française : 127 candidats primés par l’Institut Français

Les responsables de l’Institut Français du Mali ont remis, le vendredi 14 septembre dernier, des diplômes aux 127 candidats brillamment admis au Diplôme d’Études en Langue Française (DELF) et au Diplôme Approfondi de Langue Française (DALF). Ils étaient plus de 150 candidats à prendre part aux différents examens(écrit et oral) dont 4 niveaux sur le DELF et 2 niveaux supérieurs pour DALF (C1 et C2). Parmi les récipiendaires: une dizaine de journalistes admis au DELF B2. Ils poursuivent les cours à l’institut Français pour les étapes DALF C1 et C2.

C’est dans une salle de spectacles pleine que les 127 candidats admis aux épreuves de la session de mai dernier, de toutes les catégories ont reçu, des mains des responsables de l’Institut Français et de l’Ambassade de France, leurs diplômes. Et cela, après un dur labeur d’apprentissage en langue française. L’ambiance était joviale, sous le rythme des mélodies musicales d’ici et d’ailleurs. Les plus jeunes étaient accompagnés de leurs parents. Après la présentation de la nouvelle équipe de l’Institut Français, au public par Patrick qui est à sa tête depuis quelques semaines, les admis ont été appelés sur la scène pour recevoir leurs diplômes sous les applaudissements du public, parents, amis et connaissances venus nombreux pour la cause. Des messages de félicitations et d’encouragements ont été adressés aux bénéficiaires tout en leur exhortant à poursuivre la formation pour obtenir les autres niveaux.

En effet, selon les responsables, les diplômes (DELF, DALF) sont indépendants et sanctionnent la maîtrise des cinq compétences langagières : compréhension écrite, compréhension orale, production écrite et production orale. Ils sont valables sans limitation de durée. Validées par une équipe de psychométriciens experts en évaluation, ces certifications sont internationalement reconnues et fréquemment utilisées par les ministères étrangers en charge de l’Éducation. Elles sont présentes dans plus de 1 000 centres d’examen répartis dans 164 pays. Ces diplômes sont particulièrement utiles pour les personnes qui souhaitent étudier à l’étranger ou qui préparent un projet d’émigration en pays francophone. Aussi pour ceux qui souhaitent attester de leur niveau de maîtrise du français (projet de stage, recherche d’emploi, etc.)

«Il s’agit de rendre hommage au candidats qui ont réussi aux examens qui étaient difficiles. C’est un signe d’encouragement pour les jeunes et les plus jeunes au début de leurs études. Il y avait des enfants des plus jeunes, des adolescents et des adultes parmi lesquels des journalistes. Qui ont suivi des cours à l’IFM pour améliorer leur compétence en français et qui ont validé leurs examens», a expliqué Jean Luc Renault directeur des cours à l’IFM.

Selon lui, l’utilisation de ces diplômes est plus que symbolique car ils sont reconnus dans 164 pays avec les mêmes niveaux de reconnaissance. Ils peuvent servir en cas de mobilité professionnelle pour ceux qui souhaitent voyager, travailler dans d’autres pays. Aussi pour faire des études supérieures notamment en France, il dira que c’est le niveau B2 qui est généralement visé pour pouvoir présenter un dossier avec une chance de réussite.

«L’IFM est le Centre d’examens officiel au Mali pour le DELF et le DALF mais aussi pour des tests d’aptitudes en français. Nous avons eu 10 sessions d’examens en 2018, la prochaine aura lieu en octobre les inscriptions sont en cours pour ceux et celles qui souhaitent valider leurs compétences linguistiques. Les examens sont prévus pour le 22 octobre pour les adultes. En Décembre une dernière chance sera donnée pour toutes les catégories»a-t-il laissé entendre.

David Laserre, attaché au service de coopération à l’Ambassade de France au Mali, pour sa part, a félicité les récipiendaires qui d’après lui, ont fourni des efforts pour avoir ces diplômes. «C’est un diplôme du Centre International d’Études Pédagogiques (CIEP) qui se trouve en France, dans la région parisienne. C’est un diplôme mondial, un sésame linguistique, de vrai diplôme. C’est un bon pari pour ceux qui l’on passé» a-t-il affirmé.

A en croire David, pour cet événement, la particularité est le programme dédié aux journalistes. Selon ce programme le programme de formation linguistique en français professionnel a été initié par l’Institut Français en partenariat avec la Maison de la Presse qui a sollicité l’appui de l’Ambassade de France.

Tidiane Ferdinan Keïta, coordonnateur pédagogique et l’initiateur du programme pour les journalistes, expliquera que l’Institut Français est un centre habilité par le CIEP et qu’il organise régulièrement des sessions DELF et DALF. «On avait plus de 150 candidats inscrits pour cette session dont 127 admis» a-t-il souligné.

Babaye Ouattara, journaliste présentateur à M7 télévision au nom de l’ensemble des journalistes formés, a exprimé sa reconnaissance aux organisateurs.

«Au Mali nous constatons beaucoup d’incorrections dans les écrits des journalistes. Ces études permettront sans aucun doute de rehausser nos connaissances en langue française, indispensable dans l’exercice de notre métier» a-t-il constaté.

Avant d’inviter les autres confrères à venir s’inscrire pour la prochaine session.

«Ces diplômes vont nous ouvrir beaucoup de portes dans le domaine de notre travail. Ils nous serviront pour d’autres opportunités. J’encourage la gent féminine à se former davantage en langue française pour pouvoir s’en sortir et faire le métier de leur rêve», a ajouté Fanta Diaw, journaliste.

Moussa Sékou Diaby

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Université Montplaisir à Bamako: Étudiants et parents d’élèves séduits

L’Université Montplaisir de Bamako a organisé une journée de porte ouverte, le samedi 15 septembre dans ses locaux sis à l’ACI 2000 à l’intention des parents d’élèves et des étudiants. L’initiative vise à leur montrer ses conditions d’études et le contenu de ses programmes.

Expliquer aux parents d’élèves et aux étudiants, ses programmes d’enseignement, ses projets du futur et leur montrer l’environnement dans lequel les étudiants prennent les cours. En substance, tels sont les objectifs visés par la journée porte ouverte organisée par l’Université tunisien ‘’Montplaisir’’, samedi 15 septembre dans ses locaux à l’ACI 2000. D’après son président Sadok Korbi l’installation de l’Université Montplaisir à Bamako témoigne le bon rapport de coopération entre la Tunisie et le Mali. Selon lui, avant les étudiants inscrits à l’Université Montplaisir se rendaient en Tunisie pour suivre les cours, mais désormais ils ont la possibilité de rester au Mali durant les deux premières années de leur cursus universitaire. La qualité de l’enseignement dispensé est internationalement reconnue.

« Nous avons des anciens étudiants devenus des cadres dans des grandes entreprises aujourd’hui. Nos diplômes sont reconnus» a déclaré Sadok Korbi.

Selon lui, l’Université Montplaisir est leader en matière de management et elle a une «une pédagogie numérique». «La taille des classes ne dépasse pas 15 étudiants. Les enseignants et les étudiants travaillent avec la Technologie de l’Information et de la Communication (TIC)» a-t-il précisé.

En marge de cette journée porte ouverte, l’Université privée tunisienne a signé une convention avec le Lycée privé ‘’La lumière’’. Le proviseur de l’établissement, Mohamed Diakité s’est réjoui du partenariat. « Les élèves admis au Bac ont envie d’être orientés immédiatement dans une université et nous avons désormais cette perspective de les diriger vers une bonne université » a-t-il expliqué. Avant de poursuivre que dans l’article 5 de la convention liant les deux établissements, l’Université Montplaisir Tunis de Bamako s’engage à subventionner toutes les activités culturelles et sportives du lycée ‘’La Lumière’’. Mais aussi de promouvoir l’innovation pédagogique.

Fatoumata Fofana

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