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Stabilisation des régions du nord du Mali : Qu’est-ce-que le Mali n’a pas fait ?
Publié le mercredi 19 juin 2013  |  Le Guido


© AFP
Djihadistes d`Ansar Dine dans le Nord du Mali


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Aujourd’hui, notre pays est victime de sa discriminatoire positive à l’endroit des rebelles touareg. Depuis 1992, le Mali a intégré plus de 2540 combattants des groupes rebelles aux forces armées et de sécurité. Dans le circuit économique, 9509 ex-combattants démobilisés ont été réinsérés à travers le financement de 886 projets individuels et collectifs. Plus de 1100 milliards de FCFA investis dans les régions du Nord. Les Touareg ont occupé ou occupent toutes les fonctions dans l’appareil d’Etat. A la date de janvier 2012, l’armée malienne comptait dans ses rangs 258 officiers d’origine touareg et arabe.

Pendant une décennie, certains d’entre eux étaient membres de la Sécurité rapprochée du Chef de l’Etat.
Ces informations sont contenues dans la déclaration du FDR, en date du 1er décembre 2012, pour répondre au rapport de Ban Ki-Moon, Secrétaire Général des Nations Unies, adressé au Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation au Mali. Rapport relatif à la résolution 2071 adoptée le 12 octobre 2012, parlant de marginalisation, la négligence et le traitement injuste de certaines communautés du Nord de notre pays.


Aucune communauté marginalisée
Le FDR, dont les membres ont pris une part active à la gestion du pays pendant les 20 derrières années, sait de quoi il parle. Il a rappelé que depuis la signature du Pacte National, le 11 avril 1992, la politique d’intégration mise en place par l’Etat permet d’affirmer qu’aucune communauté au Mali n’est ni marginalisée, ni négligée, ni traitée de manière injuste.


Concernant les Touareg, la déclaration précise qu’ils ne font l’objet d’aucune politique de discrimination et de ségrégation au Mali, pouvant légitimer leur rébellion, qui a conduit à la partition du pays et à l’effondrement de l’Etat. La rébellion a provoqué le déplacement de plus de 400.000 Maliens et créé un véritable désastre humanitaire.

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes
D’avril 1992 à nos jours, l’Etat a intégré 2540 combattants de groupes rebelles aux forces armées et de sécurité. Dans le circuit économique, ils sont 9509 ex-combattants à être réinsérés, à travers le financement de 886 projets individuels et collectifs. Mieux, plus de 1100 milliards de FCFA ont été effectivement investis dans les régions du Nord depuis la signature du Pacte.

Les Touareg qui se disent marginalisés, négligés et traités injustement, ont occupé ou occupent toutes les fonctions dans l’appareil d’Etat. Du poste de Premier ministre (2éme Institution de la république), aux Préfets de cercle en passant par les Ministres, Président du Haut Conseil des Collectivités, Vice-président de l’Assemblée Nationale, Directeurs Généraux, Diplomates, Gouverneurs de région, etc. Plusieurs animateurs des groupes armés rebelles étaient, jusqu’à leur défection, députés à l’Assemblée Nationale, membres du Haut Conseil des Collectivités, membres des forces armées et de sécurité.
En janvier 2012, l’armée malienne comptait dans ses rangs 258 officiers d’origine touarègue et arabe. Certains parmi eux ont atteint le grade de colonels-majors. Pendant une décennie, des Touareg étaient membres de la Sécurité rapprochée du Chef de l’Etat.

Avec tout cela, les rebelles du Mnla et autres n’ont pas hésité à s’attaquer à l’Etat, aux symboles du Mali, à ouvrir les portes à leurs alliés naturels, les Aqmi, Mojua, Ançar-dine.
Aujourd’hui, le Mali ne peut plus se donner le luxe d’accorder quelque faveur que ce soit à ces terroristes du Mnla. Trop c’est trop, le Mali a été victime de sa bonté.

Ahmadou Maïga

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