Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Mali : "important de calmer le jeu" après l’accord de Ouagadougou (responsable malien)
Publié le jeudi 20 juin 2013  |  AFP


© Autre presse par DR
Tiébilé Dramé, président du PARENA


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

BAMAKO - "Il est important de calmer le jeu" pour le Mali qui "revient de loin", a estimé jeudi l’émissaire malien de retour à Bamako, après la conclusion à Ouagadougou de l’accord entre gouvernement malien et rebelles touareg en vue de l’élection présidentielle.

Depuis la signature, mardi, de cet accord, "j’ai entendu beaucoup de choses: que +le Mali est sous tutelle+", +notre armée est sous tutelle+, (...) +ce sont les accords de la honte+", a déclaré Tiébilé Dramé, chef de la délégation des autorités maliennes aux discussions.

"Je crois qu’il est important de calmer le jeu, de calmer la situation car notre pays revient de très loin, d’une situation très difficile. (...) Nul n’a le droit, il me semble, de contribuer à le remuer davantage. L’accord de Ouagadougou, c’est pour ramener le calme au Mali", a-t-il ajouté.

Après dix jours d’âpres négociations, l’accord a été signé par des
représentants du gouvernement malien et des groupes armés touareg du Mouvement
national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de
l’Azawad (HCUA).

Il prévoit un cessez-le-feu, un retour de l’armée malienne à Kidal (nord-est), zone qui était occupée depuis fin janvier par ces groupes, et un cantonnement des combattants touareg sur des sites de regroupement, et permet la tenue de l’élection présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le pays.

L’accord, salué par la communauté internationale, a été généralement bien accueilli au Mali, où certains se sont cependant offusqués de sa signature: pour eux, Bamako ne devait pas pactiser avec des rebelles touareg ayant lancé l’offensive qui a ouvert la porte à l’occupation du nord pendant plusieurs mois en 2012 par des jihadistes.

Cela est un "débat (...) entre ceux qui croient que l’on peut atteindre les objectifs que nous avons par le dialogue et la diplomatie, et ceux qui privilégient une action militaire hasardeuse aux conséquences imprévisibles tant au plan intérieur qu’au plan international", a estimé Tiébilé Dramé, sans citer de nom.

"Si l’on veut comprendre les accords signés à Ouagadougou, il faut se rappeler qu’on vient de très loin. Des enfants du pays se sont révoltés pour prendre des armes, dire qu’ils ne sont pas des Maliens. (...) "Aujourd’hui, tout le monde est d’accord (sur) l’intégrité territoriale", ceux qui avaient pris les armes "seront cantonnés et désarmés", a-t-il affirmé.

 Commentaires