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Incroyable mais vrai à Sangarébougou : Le feu s’empare spontanément de la famille Camara tous les jours aux environs de 14 heures
Publié le samedi 27 octobre 2018  |  Aujourd`hui
Incendie
© aBamako.com par mouhamar
Incendie au marché rose de Bamako
Bamako, le 21 mars 2014.Le Coeur du grand marché de la capitale malienne a complètement brûlé dans la nuit de jeudi à vendredi.
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Un fait inédit se produit depuis environ 22 jours dans la famille Siriki Camara située à Sangarébougou, non loin du terrain de football dénommé Pompé-terrain. En effet, tous les jours, une flamme dont nul ne connait la provenance s’empare des effets des membres de ladite famille.

Qu’est-ce qui arrive à la famille Camara, d’où sort la flamme qui s’empare des effets des membres de cette famille tous les jours ? Cette interrogation est de nos jours sur toutes les lèvres à Sangarebougou, non loin du terrain de football dénommé Pompé-Terrain où se trouve la concession de M. Camara. Des interrogations auxquelles le chef de famille, Siriki Camara lui-même dépassé par les événements, ne trouve aucune réponse. Afin d’en savoir davantage sur ce phénomène inédit, nous nous sommes rendus dans cette concession, que certains décrivent déjà comme hantée.

A notre passage, ce mercredi 24 octobre aux environs de 19 heures, tous les effets, ustensiles, habits, armoires, tasses, sont dans la cour, une maison en dur, à moitié clôturée. Quant aux membres de la famille, certains sont dans la cour et d’autres allongés sur des chaises dans la rue. L’endroit ressemble à un lieu d’obsèques, un silence pesant règne sur les lieux. Les voisins et certains curieux viennent pour témoigner de leur compassion à M. Camara, un menuisier âgé de 49 ans.

“Nous sommes dans cette situation depuis 22 jours. Tout est parti d’un dimanche aux environs de 14 heures, lorsque j’étais assis dans la maison. Soudain, j’ai vu une fumée s’élever des habits qui étaient dans une bassine, le temps pour moi de bien comprendre, la fumée s’est transformée en flamme. Cependant, j’ai pu maitriser la flamme avec de l’eau” nous a raconté M. Siriki Camara, avant de poursuivre que, depuis cet incident, il s’est posé beaucoup de questions sans réponses sur l’origine de la flamme. Par contre, a-t-il poursuivi, 8 jours plus tard, soit un autre dimanche à la même heure, à savoir 14 heures, une autre flamme s’est signalée sur leurs effets personnels. “Dès lors, nous avons dit que cela sort de l’ordinaire. Pour la simple raison que, maintenant, tous les jours la flamme peut se signaler deux fois dans la maison” nous a confié le chef de famille, la gorge serrée. C’est partant de cette situation, a-t-il poursuivi, qu’il a vidé complètement sa maison pour mettre tous les effets dans la cour de la concession. “On ne peut même pas mettre un simple papier ou un chiffon sans que le feu ne s’empare de l’objet en question” a ajouté notre interlocuteur. Pour lui, ce n’est pas un mauvais branchement. “Je suis convaincu de cela, tout comme mes voisins, pour la simple raison que, lorsque nous avons transféré nos effets chez un voisin du quartier, le feu s’est aussi signalé chez lui, mais uniquement sur nos objets” a ajouté Siriki Camara. Partant de ce constat, les voisins étaient obligés de lui restituer ces effets qui sont aujourd’hui tous entassés dans la cour de la maison.“La maison en question appartient à mon grand frère qui se trouve en Côte d’Ivoire et cela fait 21 ans que j’y habite avec ma femme, mes enfants et ma sœur sans incident. C’est pourquoi, je suis aujourd’hui dépassé par cette situation. Nous avons fait des lectures de coran à trois reprises, toutes sortes de sacrifice. Mais pas de solution, aucun objet ne peut être déposé sans être consumé par le feu” nous a fait savoir le chef de famille. Il nous est aussi revenu que les occupants de la maison qui fait face à la famille Camara, pris de panique par cet événement dramatique, ont déménagé. En tout cas, de nos jours, la famille Camara ne sait pas à quel Saint se vouer et passe toutes les nuits au clair de lune avec femmes, enfants avec bagages à côté, dans la cour de leur maison.

Kassoum THERA



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