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Ecoles privées: « L’Etat ne doit rien aux promoteurs »
Publié le lundi 29 octobre 2018  |  Les Echos
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© aBamako.com par Momo
Atelier de validation du PRODEC 2
Bamako, le 9 juin 2018 le ministre de l’Education nationale a présidé l’Atelier de validation du programme décennal de développement de ‘Education PRODEC 2 au Radisson Blu
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Que se passe-t-il pour que des promoteurs bloquent le fonctionnement de l’école ?
Selon le point de presse animé par l’association des promoteurs d’écoles privées, l’Etat ne les pas payé pour l’année scolaire écoulée, ce qui explique, d’après lui, le débrayage. Il ajoute même que, jusqu’au payement de leur dû, il n’y aura pas d’école.

Cependant, d’après nos investigations, l’Etat ne doit rien aux promoteurs privés.
En fait, le mécanisme est simple. Le ministre de l’éducation prend un arrêté pour affecter un nombre d’élèves à un établissement. Seulement, au moment du payement, l’établissement doit faire la preuve que, effectivement, ce nombre a suivi les cours et a été formé et encadré par ses soins. Pour le moment, c’est surtout des promoteurs de Bamako et Sikasso qui ne parviennent pas à faire la situation.

Sur un total de plus de 25 milliards de F CFA, le gouvernement a déjà payé plus de 20 milliards de F CFA. Il reste 5 milliards qui font objet de litiges et que les promoteurs ne parviennent pas à justifier. Sinon, à Kayes, Koulikoro, Ségou, Gao, Kidal et Mopti, tous les promoteurs ont été payés. A Bamako, sur 6 milliards F CFA, l’Etat a payé 4 milliards F CFA, demandant aux promoteurs de justifier les 2 milliards F CFA restant. C’est la même situation à Sikasso. Là, l’Etat a acquitté sur 6 milliards, pus de 3 milliards F CFA. Les promoteurs ne parviennent pas à apporter la preuve du reliquat qui est moins de 3 milliards F CFA.

« Pour ce qui concerne Bamako, la recette du District a déjà bloqué plus d’un milliard F CFA pour les payements. Il faut juste les justificatifs », affirme notre source à ce niveau. Au département de l’éducation, on soutient : « Il ne s’agit nullement de tension de trésorerie, mais, de moralisation des dépenses publiques, un exercice auxquels les promoteurs ne veulent pas se soumettre, visiblement ».
Alexis Kalambry
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