Le siège du Conseil malien du patronat accueille depuis lundi deux séminaires de formation à l’intention de la direction générale des douanes et du Conseil malien du patronat. La première, avec une trentaine d’agents, est formée au « Système harmonisé » des administrations des Douanes, la seconde apprend « l’utilisation des certificats de règle d’origine dans le cadre des accords bilatéraux ».
Organisées tous les ans par le Bureau Veritas Mali, ces sessions de formation des services techniques du commerce international sont une exigence contenu dans le contrat entre la société d’inspection des importations et l’Etat.
En effet, la multinationale qui gère les scanners mobiles installés aux frontières et le Programme de vérification des importations (PVI), doit former les agents des douanes, les travailleurs de la Direction nationale du commerce et de la concurrence ainsi que ceux du Patronat. L’objectif, selon le directeur général de Bureau Veritas, Laurent Koenig, est d’accroitre les capacités de ses partenaires pour mieux réussir sa mission contractuelle.
La cérémonie d’ouverture de la formation des agents des douanes confiée au cabinet « Planète conseil douane », dirigé par Ousmane Diarra, a donné lieu à une modeste cérémonie présidée par Aly Coulibaly, le représentant le directeur général des Douanes. Outre le patron du Bureau Veritas-Mali, plusieurs hauts cadres de l’administration douanière étaient présents et ont salué la pertinence d’un thème dont la maitrise est essentielle à la qualité des opérations de dédouanement.
C’est aussi l’avis du chef du bureau du Contrôle interne, Aly Coulibaly. La bonne maitrise du Système harmonisé permet, de son point de vue, à l’agent de bien apprécier les documents sur la base desquels les opérations de dédouanement s’opèrent. Du coup, la qualité du service rendu se voit forcément améliorée.
Le formateur Ousmane Diarra, assisté de spécialistes chevronnés, juge « indispensable que les agents sachent comment interpréter de manière uniforme les textes légaux du système douanier, le tarif douanier avec ses notes complémentaires ». Il ne s’agit pas, a-t-il précisé, « d’une science infuse » mais « d’une démarche appropriée ».
Le secrétaire général du patronat a, pour sa part, salué l’engagement du Bureau Veritas et l’a exhorté à poursuivre ses efforts de renforcement des capacités des structures techniques en charge du commerce et du transport dans notre pays.
