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Kidal : Les enseignants refusent de rejoindre leurs postes
Publié le lundi 5 novembre 2018  |  L’aube
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© AFP par STRINGER
Des combattants de la CMA, lors du Forum pour la réconciliation, à Kidal, le 28 mars 2016.
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Le gouverneur de Kidal pressait les enseignants de la région de reprendre le travail cette semaine. Il leur avait même fixé un ultimatum. Mais les enseignants ont fait la sourde oreille. La plupart de ces fonctionnaires, dont bon nombre vivent à Gao, n’ont toujours pas repris le travail. Selon le Collectif des syndicats des régions du Nord, la situation est encore trop risquée. Beaucoup d’écoles sont fermées depuis des années, et les enseignants tardent, encore aujourd’hui, à reprendre le travail. Ces fonctionnaires (symboles de l’État) estiment que c’est trop dangereux. Un certain nombre de parents commencent à s’impatienter.

Quelques-uns d’entre eux ont participé, le jeudi dernier, à une « marche pacifique en faveur de l’éducation à Kidal ». Mais les enseignants campent sur leurs positions. Des casques bleus sont sur place. Mais pour les professeurs, pas question de retourner à Kidal tant que des militaires, des gendarmes et des policiers ne seront pas présents. C’est du moins ce que soutient Issa Abdoulaye Diallo, le porte-parole du Collectif des syndicats des régions du Nord. Certaines écoles ont, malgré tout, rouvert leurs portes. Mais seuls des volontaires feraient la classe aux élèves. Issa Abdoulaye Diallo voit mal, par ailleurs, comment les enseignants pourraient toucher leurs salaires puisque les banques de Kidal sont encore et toujours fermées.

Quant à l’ultimatum lancé par le gouverneur de Kidal, ce syndicaliste n’y accorde guère d’importance. Il voit mal comment le gouverneur d’une région pourrait bloquer le versement du salaire d’employés de l’État.

MOC :

7 morts à Gao

Le Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) de Gao censé prendre en charge les patrouilles mixtes, a une nouvelle fois été endeuillé, le mercredi 24 octobre dernier. En effet, 7 de ses éléments dont la plupart du GATIA ont succombé suite au passage de leur véhicule sur un engin explosif dans la localité de Indjarsammane, située au nord-ouest de Ménaka.

Parmi les défunts figurait le capitaine Salim ag Afourwaj, un cadre militaire du GATIA. Ce mouvement, à travers son secrétaire général, Fahad Ag Almahmoud a annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier les auteurs et leurs complices afin de les traduire devant la justice. Tout en réaffirmant son « indéfectible engagement à poursuivre la construction de la Paix en même temps que l’éradication du terrorisme ». Ce n’est pas la première fois que le MOC de Gao est visé.

On se souvient qu’en janvier 2017 le QG de cette structure a fait l’objet d’un attentat-suicide très meurtrier qui a fait des dizaines de victimes. Aussi, les djihadistes, notamment du JNIM, continuent de voir d’un mauvais œil l’installation de ces structures auxquelles ils ont promis de combattre. C’est peut-être l’une des raisons qui justifient l’assassinat de plusieurs cadres militaires des différents MOC dont le dernier en date est celui de Salem Ould Mbecki, commandant adjoint du MOC de Tombouctou pour le compte de la CMA, tué le 9 septembre dernier.

La Rédaction
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