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Régions du nord : Aujourd’hui commence le processus du DDR accéléré
Publié le lundi 5 novembre 2018  |  Arc-En-Ciel
MNLA
© Autre presse par DR
MNLA (Mouvement National pour la Libération de l`Azawad)
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C’est en principe demain, 6 novembre 2018 que va commencer le processus du désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) accéléré des combattants du Mécanisme d’opération conjoint (Moc) de Gao, Tombouctou, Kidal.

Le lancement officiel du processus du désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) « accéléré » des combattants du Mécanisme d’opération conjoint (Moc) de Gao aura lieu le 6 novembre 2018 à Gao. L’opération concerne aussi les régions de Tombouctou et de Kidal.

Elle a pour objectif d’installer officiellement le Moc dans ses trois régions qui, depuis plusieurs mois accueillent déjà ses éléments.

Selon un membre de la Commission nationale de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (CNDDR) pour l’installation du Moc, « on procède au DDR accéléré ». Et de préciser « Bien que le Moc soit présent à Gao, Kidal et Tombouctou depuis une année, il n’était pas officiellement lancé et puis toutes les procédures n’étaient pas encore remplies ». A ses dires, les mouvements armés ont déjà désignés leurs représentants pour le Moc. Pour la finalisation dira t-il, « il faut cette opération pour savoir qui on retient, qui on ne retient pas ».

Le quota de chaque partie est de 200 éléments. Selon notre interlocuteur, ce processus dit « accéléré » est différent du DDR général. Pour ce DDR général qui tarde a débuté, le CNDDR, dans une note explicative publiée dans la presse, avance des chiffres. Ce sont en tout 32 908 ex-combattants repartis entre 29 028 hommes et 3 880 femmes qui ont été enregistrés. 13 019 candidats à l’intégration et 4 998 postulants à la réinsertion. Les autres indécis, soit 14 891 ex-combattants enregistrés n’ont opté, pour le moment, ni pour l’intégration, ni pour la réinsertion.

Le désarmement et la démobilisation s’effectueront sur 8 sites de cantonnement construits par la Minusma à Likrakar, Ber, Tessalit, Fafa, Ilouk, Tabankort, Tin Fadimata I et Tin Fadimata II, en plus des deux 2 autres sites bâtis par le gouvernement malien à Gargando et à Ténenkou.

L’autre bras armé du processus de DDR est la Commission technique de Sécurité (CTS), qui comprend les membres des mouvements armés, le gouvernement du Mali et la Communauté internationale à travers la Minusma. La CTS est chargée de la préparation du cantonnement et du soutien technique au processus de DDR. Pour ce faire, cette commission a donc créé des équipes de reconnaissance des sites, qui sont chargées d’évaluer les sites de cantonnement proposés par les Mouvements armés. 22 sites ont été visités, dont 18 ont été validés par la CTS et huit sélectionnés pour la construction.

Il faut dire qu’au moment où nous sommes, les attentes sur le cantonnement et le DDR sont importantes. Pour l’opinion public, la conduite de ces processus serait un gage de plus vers un retour à la paix et pour beaucoup de jeunes, l’espoir de trouver un emploi ou un avenir meilleur.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que sans le DDR, les régions nord du Mali, voire le centre seront toujours en proie à l’insécurité. Le DDR constitue la colonne vertébrale de tout le processus engagé par le Mali et ses partenaires. Le patron du CNDDR, Mohamed Ould Zahaby qui, déjà est au four et au moulin pour l’atteinte des objectifs, saura peser de tout son poids, de toutes ses énergies pour donner satisfaction au Maliens qui en ont trop sur le cœur.

Mamadou Sidibé

Arc-en-Ciel
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