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Soumeylou B. Maiga et la gestion de la situation sécuritaire : Le génie s’est enfui !
Publié le mercredi 14 novembre 2018  |  La Sirène
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Difficile à comprendre, voire à accepter. Il parait que l’actuel Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, est expert sur les questions sécuritaires et spécialiste du Sahel, mais bizarrement c’est sous le même homme que la situation sécuritaire s’empire au le jour au jour. Que se passe-t-il donc ?



Outre la situation sécuritaire très embarrassante à Bamako, les hommes du chef terroriste Hamadou Kouffa viennent de laisser leur empreinte à Banamba-cercle. Un fait inédit dans la crise sécuritaire qui secoue le Mali depuis 2012. On avait assisté à des terroristes dans le passé à Bamako, mais jamais les groupes terroristes n’avaient encore eu le courage de porter préjudice à des populations du Sud, seulement à 160 Km de la capitale malienne.



Sébété, Fanibougou, Semené, Gounando, Dandougou, Toubacoro, Siribala et Ballala, courant semaine dernière les populations de ces huit localités dans le cercle de Banamba, région de Koulikoro, ont reçu la visite des hommes du chef terroriste Hamadou Kouffa et plus d’une vingtaine d’écoles sont immédiatement fermées, cérémonies de mariage et baptêmes interdites.

Les jihadistes y ont fait la loi tout le week-end durant. Aux dernières nouvelles le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, dans un communiqué en date du 6 novembre, a annoncé la présence dans ces localités des forces de l’ordre ayant, dit-on, procédé à des arrestations. Faut-il croire ? Pas totalement. Et pour cause.

Ce n’est pas seulement à Banamba que les jihadistes font la loi. Studio Tamani signale également la présence des jihadistes à Bellen dit Sagala, dans la région de Ségou. Dans cette localité, indique la même source, “de présumés jihadistes ont fermé des écoles et ont demandé aux femmes de porter des voiles et d’abandonner les cérémonies de mariage et baptême”.

A en croire aux données de Studio Tamani, “entre 2012 et 2018, les jihadistes ont fermé près 750 écoles dans le Centre et le Nord du pays” dont 250 l’ont été courant ces dix derniers mois, autrement dit après la nomination de l’expert de la question sécuritaire, le Premier ministre Soumeylou B. Maïga. Contrairement à l’attente des Maliens, le nombre de localité sous autorité des jihadistes augmente au jour le jour. Une situation inquiétante à l’orée des élections législatives.

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