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Quatre heures de négociations entre Soumaila Cissé et Bocari Tréta
Publié le jeudi 6 decembre 2018  |  Le Canard Déchaîné
Rassemblement
© aBamako.com par Momo
Rassemblement citoyen des partis politiques contre le terrorisme
Bamako, le 21 janvier 2017 les partis politiques de la majorité et de l`opposition ont ont organisé un rassemblement au monument de la paix pour soutenir les FAMAS
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Selon nos sources, le chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé fait l’objet de plusieurs sollicitations de la part des responsables de la Mouvance présidentielle. La semaine dernière, c’est le leader du RPM, Bocari Tréta, qui s’est rendu chez le chef de file de l’opposition. Pendant quatre heures d’horloge, des négociations ont eu lieu. Les partisans d’IBK sont très inquiets à l’heure actuelle. Les difficultés de trésorerie sont persistantes et l’avenir est plus qu’indécis, à cause des échéances électorales. A cause de ces grands défis, le gouvernement entend associer l’opposition dans la conduite des affaires de l’Etat. C’est à ce titre que le président de l’URD est démarché pour faire baisser la tension dans le pays.

Parmi les défis, il faut citer les élections législatives, régionales et locales, reportées au mois de juin 2019. Or, avant ces échéances, il faut régler la question du projet de découpage territorial. Sujet à propos duquel, Abdel Kader Maiga, président de l’association Gao Lama Borey, s’était exprimé, après une conférence de presse, en ces termes : « En fait, nous avions imaginé qu’il est temps de tirer la sonnette d’alarme. Vous n’êtes pas sans savoir que vers le premier octobre, il y a eu des audios que j’ai balancés sur les réseaux sociaux, pour alerter les Maliens qu’il y a un projet de découpage qui est en train de se mettre en place. C’est que, si on laissait cette loi passer, c’en était fini pour le Mali. La conférence de presse a été l’occasion pour nous de dire aux Maliens de se réveiller. Nous allons mettre en place une coalition pour défendre l’intérêt du Mali, pour empêcher la partition du Mali, parce que ce n’est que de l’abus, de l’arbitraire, ce qui est en tain de se passer, dans la mauvaise interprétation de l’accord. Ils se cachent derrière l’accord pour faire n’importe quel genre de chose et personne ne dit un mot. » Quant à Ali Nouhoum Diallo, président de l’ADEMA-Association, il avait déclaré, lors du dernier meeting de l’opposition dispersé : « Je me suis dit aussi qu’à travers ce découpage administratif qui a été initié, c’est une façon de dire aux gens de l’ouest du pays, du nord du pays, du sud du pays : vous pouvez, vous aussi, vous décentraliser à l’image de ce qui se passe à l’est du pays et que vous aurez la possibilité d’être des présidents de conseils de région, et que les conseils de régions seront à la fois législatifs et exécutifs, comme le stipule l’Accord de Bamako issu du processus de Ouagadougou et d’Alger, signé le 15 mai 2015, accord dit pour la paix et la réconciliation nationale, or, aujourd’hui, on se rend compte qu’il n’ya ni paix ni réconciliation nationale et si l’Accord de Bamako, issu du processus de Ouagadougou et d’Alger est appliqué intégralement, nous assisterons sûrement à la dislocation du pays. »
En fait, le gouvernement devrait, aussi, s’atteler à la révision constitutionnelle, notamment pour créer le sénat. Tout le monde sait ce que le pouvoir encourt en revenant sur cette décision qui a fait sortir des millions de Maliens. Après toutes les difficultés qui assaillent actuellement le gouvernement, ce serait, sûrement la goutte d’eau qui ferait déborder le vase. Rappelons que, parmi les points de la nouvelle constitution qui ont suscité la colère des populations, figurent la possibilité accordée au président de la République de nommer trois membres de la Cour constitutionnelle, dont le président, de nommer le tiers du sénat, de démettre le Premier ministre et de procéder au référendum par voie parlementaire.
B.D. / Canarddechaine.com
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