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Problématique des migrations : Le Réseau des femmes journalistes d’Afrique joue aussi sa partition
Publié le samedi 15 decembre 2018  |  Aujourd`hui
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Elles étaient venues de différents pays (Mali, Guinée, Sénégal, Afrique du Sud, Cameroun, Angola, Nigéria, Ghana) pour prendre part à la Conférence intergouvernementale pour l’adoption du Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières de Marrakech. Et le Mali était représenté par Aïssata Ibrahim de l’Ortm. Notre consœur Ramata Diaouré est la responsable du réseau au Mali et elle est membre du Secrétariat permanent. Il s’agissait donc pour ces braves femmes journalistes d’apporter leurs contributions à travers leur réseau sur la problématique des migrations.

On se rappelle que ce Réseau avait évoqué cette problématique lors de son 2ème Forum qui s’est tenu du 26 au 27 octobre dernier, au Maroc, avec la participation de 200 femmes journalistes d’Afrique de 54 pays. Cette rencontre avait été organisée par le Groupe 2M pour échanger sur le thème : “Migrations africaines : une chance pour le continent, une responsabilité pour les médias”.



Ce réseau a vu le jour, il y a deux ans seulement, sur initiative de Fathia Elaouni, Rédactrice en chef principale de Radio 2M au Maroc. Cela dans le but de promouvoir la migration positive.

“Pour être une journaliste panafricaine, il fallait être une journaliste engagée parce que notre réseau veut aujourd’hui porter des actions à long terme. Il ne s’agit pas juste d’une rencontre sans lendemain, mais d’un réseau qui sera mobilisé tout au long de l’année” dira Fathia Elaouni, dans une interview accordée au magazine “Femmes d’Afrique”. Avant de rappeler : “Nous avons mis en place trois comités. Le Comité de suivi est chargé de porter l’action qui a été votée par les 200 panafricaines à Casablanca. Ce Comité de suivi est constitué des chefs d’ateliers représentatifs de six régions du continent en plus du Maroc. Il sera donc chargé de la mise en œuvre du plan d’actions.

Le réseau dispose également aujourd’hui d’un Comité permanent, qui constitue la cheville ouvrière des Panafricaines pour les deux prochaines années. Ses membres ont exprimé leur volonté de s’engager pleinement pour l’action des panafricaines et représentent des médias de 9 pays du continent à savoir le Niger, le Mali, le Sénégal, le Cameroun, l’Egypte, le Rwanda, le Tchad, l’Ethiopie et le Maroc.

Troisième et plus haute instance du réseau, le Conseil des sages pour rendre hommage à une vieille tradition africaine. Nous avons souhaité être accompagnées et encadrées par des femmes de médias reconnues dans leurs pays respectifs.

Ce Comité est constitué de dix panafricaines qui occupent une place centrale au sein du paysage médiatique africain. Ce Conseil sera le garant du respect d’un code déontologique et éthique étendu à l’ensemble de l’organisation, tout en mettant à disposition ses différentes expertises au bénéfice des comités de suivi et du comité permanent”.

Dans son Plan d’action, le réseau compte organiser des sessions de formation pour aborder des questions migratoires, sur les éléments de langage, sur le décryptage des chiffres, sur les différents volets de la migration. “Aujourd’hui, le mouvement des panafricaines est officiellement lancé et c’est maintenant que le travail commence. Nous sommes ambitieuses c’est vrai, mais nous sommes convaincues qu’ensemble, unies, nous ferons entendre nos voix” a-t-elle conclu.

Lors d’un bref échange, Fathia Elaouni a rendu un vibrant hommage à notre consœur Ramata Diaouré pour le travail abattu pour la bonne marche du réseau. “Vraiment, Ramata fait un travail extraordinaire” dira-t-elle.

El Hadj A.B. HAÏDARA, envoyé spécial à Marrakech

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