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Situation au Mali : "Assurer la stabilité, la sécurisation et la normalisation de la vie" (Sahli)
Publié le mardi 2 juillet 2013  |  letempsdz


© Autre presse par DR
Belkacem Sahli, secrétaire d’Etat au gouvernement algérien


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Le secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Belkacem Sahli, a indiqué lundi à Bamako qu’il importait, pour l’Algérie, d’assurer la stabilité, la sécurisation et la normalisation de la vie dans les villes et localités, sous l’autorité de l’Etat malien.
Intervenant au cours des travaux de la 5e réunion du groupe de soutien et de suivi sur le Mali, qui se sont ouverts lundi dans la capitale malienne, M. Sahli a ajouté qu’il s’agit également de "veiller à la cohésion de la nation malienne, bâtie depuis des siècles sur la tolérance et la coexistence entre les différentes composantes de son tissu social" et de continuer à mener une "lutte implacable" contre le terrorisme et le crime organisé au Mali, dont l’éradication est une "condition essentielle" pour une stabilité "à long terme" de ce pays et de toute la région.

Il a rappelé que les développements "importants", qui ont eu lieu au Mali depuis la dernière réunion du Groupe de soutien et de suivi, s’inscrivent dans le cadre de la réalisation des objectifs majeurs, qui unissent la communauté internationale autour du Mali, à savoir la restauration de l’intégrité territoriale du Mali, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé et le retour à la légitimité démocratique.

Evoquant la question du dialogue inter-malien, le secrétaire d’Etat a estimé que celui-ci doit être "inclusif" et impliquer toutes les communautés du Mali pour "décider des meilleurs moyens pour un règlement viable et durable de la crise multidimensionnelle, que vient de connaître leur pays, et d’apporter la réponse appropriée aux revendications citoyennes des populations du Nord".

"Ce dialogue, a-t-il ajouté, doit être appuyé par une œuvre de réconciliation nationale qui unit tous les Maliens autour d’un projet national", se félicitant de la signature de l’accord préliminaire à l’élection présidentielle, le 18 juin dernier à Ouagadougou, et qui permettra à l’élection présidentielle, prévue le 28 juillet prochain, de "se dérouler sur l’ensemble du territoire et consacrer ainsi l’unité nationale du Mali, tout en assurant le parachèvement de la restauration de l’ordre constitutionnel".

Une évolution harmonieuse des grands paramètres de sortie de crise au Mali
M. Sahli a estimé que cet accord "ouvre la voie au dialogue, autre objectif stratégique de la feuille de route, et permet l’extension des prérogatives de l’Etat malien sur l’ensemble du territoire".

Le déploiement de la MINUSMA, a-t-il poursuivi, est "de nature à favoriser une évolution harmonieuse des grands paramètres de sortie de crise au Mali, notamment l’aide à la stabilisation de la situation dans les principales agglomérations, l’application de la feuille de route pour la transition, y compris le dialogue national et le processus électoral, la protection des civils et du personnel des Nations unies, la promotion et défense des droits de l’homme et le soutien de l’action humanitaire".

Au sujet de la coopération entre les pays de la région, notamment dans le domaine "crucial" de la surveillance de leurs frontières, M. Sahli s’est félicité du suivi de la réunion consultative ministérielle sur la coopération régionale et l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité dans la région sahélo-saharienne, tenue à Nouakchott le 17 mars 2013, ainsi que de la contribution de l’Unité de fusion et de liaison (UFL), pour renforcer l’efficacité de la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée.

Ce mécanisme d’échange d’information et de coordination, a-t-il dit, qui a donné des résultats "probants" sur le terrain, "doit être impérativement renforcé".

Il a rappelé, par ailleurs, la position "solidaire" de l’Algérie qui, dès le début de la crise, a apporté une aide financière directe, assuré la formation et le renforcement des capacités de l’armée et des forces de sécurité du Mali, procédé à la fourniture d’équipements et de matériel au profit de l’armée malienne, en équipant notamment deux bataillons, livré du matériel pour la sécurisation des sites sensibles dans la capitale, sans oublier une aide humanitaire substantielle au profit des réfugiés maliens dans les pays voisins et des populations déplacées dans le sud du Mali".

"La contribution de l’Algérie comprend également, a-t-il ajouté, ses efforts colossaux et soutenus pour la sécurisation de la région à travers notamment la fermeture de la frontière avec le Mali, contribuant ainsi à réduire de manière significative l’activité des groupes terroristes".

"Cet effort de solidarité de l’Algérie est un devoir envers le Mali et la région. Il continuera à s’exprimer jusqu’au recouvrement entier de la stabilité et de la sécurité dans la région, notamment par la poursuite d’une lutte inlassable contre le terrorisme et le crime organisé, avec la détermination ferme, l’engagement résolu et l’expertise que nos forces de sécurité ont accumulée, comme démontré lors de la riposte à l’attaque terroriste de grande envergure perpétrée contre le site gazier d’In Amenas".

Le secrétaire d’Etat a conclu son intervention en lançant un appel aux partenaires pour "inscrire notre démarche d’ensemble, en veillant à progresser sur les volets indissociables de la sécurité et du développement, aussi bien au Mali que dans le Sahel".

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