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Dr Mahamadou Dabou Traoré, sur l’affluence vers l’ASMA-CFP : «Ce n’est pas un effet de mode… »
Publié le mercredi 9 janvier 2019  |  Le Combat
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Précédemment active dans la vie associative, Dr Mahamadou Dabou Traoré a été élu au poste de Secrétaire Politique du Bureau national de la jeunesse du parti ASMA-CFP lors de son dernier congrès. La stratégie d’implantation du parti, le regain d’intérêts pour le parti, …

Sont, entre autres, les sujets abordés au cours de cet entretien. Lisez !

LE COMBAT : Présentez-vous à nos lecteurs

Dr Mahamadou Dabou Traoré: Je suis Dr Traoré Mahamadou Dabou, je suis Pharmacien et Spécialiste dans le Développement rural.

Parlez-nous de votre parcours militant

Merci, avant tout permettez-moi de vous souhaiter une bonne année 2019 ainsi qu’à tout le Grand Peuple du Mali, puisse, le Tout Puissant, le Miséricordieux, le très Miséricordieux, nous accorder la santé dans cette nouvelle année dans la paix et la quiétude. Qu’Allah amène la paix sur toute l’étendue du territoire malien. Je profite également de vos colonnes pour m’incliner devant la mémoire des hommes et femmes qui sont tombés sur champ de l’honneur et de la dignité pour le Mali.

Ainsi, mon parcours militant a commencé avec les activités associatives depuis l’Université, car j’étais le Coordinateur d’un regroupement d’étudiants maliens et français dans le cadre des activités monde de « EBISOL » (Etudiant Bichat Lariboisière Solidarité). À l’époque, nous avons appuyé plusieurs CSCOM en médicaments et matériels médicaux notamment Lakamané, Pélou, Fio, Sanga… et avons organisé plusieurs caravanes de santé à travers tout le Mali. J’ai été militant de l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM) où j’ai occupé le poste de Secrétaire aux Relations Extérieures à la Faculté de Médecine en 2005-2006. Je me suis impliqué réellement en politique en 2012 en soutenant l’ADEMA en tant que sympathisant de la section jeunesse de Bougouni ce qui m’a permis de créer une grande affinité avec le Abraham Dakono qui était le Secrétaire Général de la Jeunesse de Bougouni et Coordinateur Régional de la Jeunesse ADEMA et le Pr Tiémoko Sangaré qui m’ont pris sous leurs ailes. Et c’est l’occasion pour moi ici de leur remercier. En 2018, j’ai soutenu en qualité toujours de sympathisant, la campagne de l’Honorable Soumaïla Cissé à travers toujours la jeunesse puisque, Abdramane Diarra Président de la Jeunesse URD et le Dr Souheil Haïdara, celui du PARENA sont des amis de longue date.

Vous venez de rejoindre le parti ASMA-CFP lors de son congrès. Pourquoi le choix de ce parti ?

En réalité, j’ai eu à rejoindre l’ASMA-CFP avant le congrès, car j’ai répondu favorablement à la sollicitude du Secrétaire Général de la Section de Bougouni pour relever les défis de l’implantation du parti dans le Cercle. C’est ainsi que j’ai été élu Secrétaire Général de la Jeunesse ASMA de Bougouni et pour le congrès j’ai été délégué par ma base pour y participer. L’amour pour le Mali est ma motivation première de me lancer officiellement dans la politique en ayant la carte de membre du parti. Ce pays nous a tout donné. Donc, il est temps de le servir. Je suis convaincu que ce dont le Mali a besoin c’est des institutions fortes et des Hommes forts. Le parti ASMA-CFP est en pleine construction sur des bases saines avec un leadership clair. Et nul ne peut mettre en doute le fait que le camarade Président du Parti, Son Excellence Soumeylou Boubèye Maïga, soit un Grand Homme d’État, un Homme dévoué pour la cause du Mali. C’est sous, donc, ce leadership fort que j’ai décidé de me battre à ses côtés pour la conquête et l’exercice du pouvoir démocratique.

Beaucoup de ceux qui rejoignent ce parti en occurrence les Députés du RPM sont taxés d’être des opportunistes sans réelles convictions. Cela ne vous fait pas peur d’être classé dans cette catégorie de militants ?

Tout d’abord, permettez-moi de ne pas être d’accord avec cette affirmation gratuite qui stipule que ces braves femmes et femmes qui ont décidé de poursuivre leur carrière politique au sein de l’ASMA seraient des opportunistes.

Soyons objectifs, SBM n’est pas le premier à être le Premier Ministre d’IBK étant Chef de parti. Pourquoi ces gens n’ont-ils pas drainé du monde ? Je vais vous le dire, c’est parce que ce ne sont pas des Hommes d’État et ils n’ont rien à proposer pour le développement de ce pays. Le message du camarade Président et du Bureau Politique Nationale est très clair : il dit que l’ASMA est prête à fusionner à tout moment avec tous les partis, car ce qui nous lie est plus important que ce qui nous divise. Le Mali aujourd’hui a besoin d’unité, de fraternité et de solidarité qui sont les fondements mêmes du parti ASMA CFP.

Vous êtes le Secrétaire Politique du Bureau national de la Jeunesse de ce parti. En quoi va consister votre tâche surtout en cette année d’élections législatives ?

Le mot d’ordre est l’ouverture du parti à tous ceux et toutes celles qui sont désireux de faire un Mali meilleur d’intégrer le parti. Nous allons nous atteler à l’implantation du parti dans tous les villages, villes, hameaux et campements du Mali et dans tous les pays du monde où résident les Maliens. Nous travaillerons d’arrache-pied pour cela. Au niveau de la jeunesse, nous allons apporter des innovations. Notamment, nous organiserons des universités afin de mieux former nos partisans à la vie militante, aux idéaux socialistes du parti. Les TIC seront mis à contribution afin de faciliter la vie militante.

Le Premier Ministre qui n’est autre que le Président de votre parti était devant les Députés pour répondre aux questions sécuritaires. Quelle analyse faites-vous de sa prestation ?

En effet, le Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, a renouvelé sa confiance à SBM dans sa feuille de route où il y a la mise en œuvre des accords signés pour la paix et stabilité au Mali. Depuis son accession à la primature, il n’a ménagé aucun effort pour relever les défis sécuritaires et cela a été ressenti par les élus lors de l’exercice démocratique. Il a parlé de recrutement dans l’armée afin de déployer un bataillon d’ici à la fin de ce mois pour instaurer la sécurité au Centre du Mali entre autres mesures fortes.

Ne pensez-vous pas qu’il y a comme un effet de mode autour de l’ASMA comme ce fut le cas avec le PDES ?

Quel effet de mode ? Je ne sais ce qui s’est passé avec le PDES, mais l’ASMA a été créé dans les conditions complètement différentes avec une conviction profonde d’un Mali meilleur.

Souvent, je me demande d’où les gens sortent de pareilles idées. Quand un Député quitte les FARE pour l’URD c’est un vendu, quand des Maires, Députés et autres élus vont à l’ADP-Maliba, ce sont des vendus et quand en toute bonne foi et engagés pour le Mali, des hommes et des femmes décident d’unir leurs forces autour de l’idéal d’un Mali meilleur autour du leadership d’un grand commis de l’État, un Homme État accompli on parle d’effets de mode. Au lieu d’un effet de mode, je dirais que c’est plutôt une chance pour le Mali.

Propos recueillis par Mohamed Sangoulé DAGNOKO : LE COMBAT

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