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L’Indicateur Renouveau N° 1527 du 3/7/2013

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Présidentielle 2013 : La communauté internationale va-t-elle imposer son candidat ?
Publié le vendredi 5 juillet 2013  |  L’Indicateur Renouveau


© aBamako.com par A S
Arrivée à Bamako du matériel électoral
Bamako, le 18 juin 2013 à la direction générale des douanes de Faladiè. Un lot de cartes NINA ,d`isoloirs et d`urnes a été réceptionné par le capitaine Mamadou Sougouna, directeur des finances et du matériel au ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire.


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Les Maliens sont appelés aux urnes le 28 juillet prochain pour choisir leur président. Ils sont pour l’instant 28 postulants pour un seul fauteuil. Chacun en ce qui le concerne essaie de dresser le portrait robot du futur président. La communauté internationale aura son mot à dire puisqu’elle assure la sécurité de cette élection.


Tout porte à le croire que la communauté internationale a sa préférence sur les 28 candidats annoncés. L’expérience vécue dans d’autres pays prouvent à suffisance que partout où la communauté internationale s’est mobilisée pour la tenue d’une élection présidentielle dans un pays, elle a fait un choix préférentiel.


Le cas de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, etc. en sont des illustrations parfaites. Tout le monde savait qu’Alpha Condé ne pouvait pas battre Cellou Dalein Diallo à la présidentielle guinéenne, mais contre vents et marrées il a été désigné comme président.


Pour le cas du Mali, qu’est-ce qui peut expliquer le déploiement des forces onusiennes pour sécuriser cette élection, qui pourtant il n’y a aucune menace qui plane si ce n’est pour imposer un candidat contre le gré du peuple. Aujourd’hui la majorité des Maliens aspirent à un changement au sommet de l’Etat. Et c’est ce qui suscite tout cet engouement autour de ce scrutin. Et le slogan utilisé consiste à écarter tous qui ont géré le pays les 20 dernières années.


En tous cas, les autorités de la transition malienne doivent prendre toute leur responsabilité pour éviter de plonger le pays dans une crise postélectorale. Il est grand temps que la communauté internationale laisse les peuples choisir leurs présidents pour éviter les violences postélectorales.

Ben Dao

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