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L’Indicateur Renouveau N° 1527 du 3/7/2013

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Provocation des combattants du Mnla contre l’armée malienne : Une présidentielle sous haute tension à Kidal
Publié le lundi 8 juillet 2013  |  L’Indicateur Renouveau


© Autre presse par DR
Des rebelles Touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) en 2012


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Selon une source de l’armée malienne, les combattants du MNLA ont engagé samedi une tentative de provocation contre l’armée en organisant une manifestation devant leur caserne à Kidal. Une délégation de responsables militaires de la force Serval, la Minusma et de l’état-major des armées du Mali a quitté Bamako samedi matin pour Kidal, en vue d’évaluer l’ampleur de cette situation tendue dans laquelle devra se tenir la présidentielle prévue dans trois semaines.
« Nous sommes assaillis par les bandits armés qui viennent jusqu’au mur d’enceinte de notre camp d’accueil pour proférer des insanités contre le Mali et son armée. Ils sont plus d’une centaine d’éléments incontrôlés et armés qui s’agitent. La petite unité béninoise demeure impuissante et la force française nous conseille de ne pas répondre à leur provocation. C’est vraiment désolant », a déclaré un membre de l’armée malienne joint au téléphone. On entendait lors de la communication téléphonique les bruits de crépitements d’armes.
« C’est la force française qui effectue des tirs de sommation pour les dissuader, mais certains combattants sont aussi en train d’effectuer de tirs en l’air. Nous sommes bloqués dans l’enceinte du camp, sans aucun moyen robuste de riposte », a souligné la même source.
A l’arrivée de l’armée malienne, vendredi 5 juillet au soir, un groupe d’habitants s’est présenté au camp 1 pour saluer ce retour. Les drapeaux maliens flottaient à nouveau mais, immédiatement, des jeunes parmi lesquelles des femmes, soutiens du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), sont apparus avec des drapeaux idoines.
Une situation tendue : « Tout le monde se connaît, c’est pour ça qu’il y a de la tension », explique un professeur. Hier midi, une foule pro-Azawad s’est à nouveau réunie devant le camp militaire mais le discours n’était plus le même : « Nous respectons la présence de l’armée, c’est validé par l’accord de Ouaga », expliquait un étudiant. Et d’ajouter : « Mais il n’est pas question de voir des hommes du colonel Gamou ici ».
Signe de tension : samedi soir, des soldats français de Serval faisaient le tampon entre le camp militaire et les manifestants pour empêcher tout débordement.
Une délégation de responsables militaires de la force Serval, la Minusma et de l’état-major des armées du Mali a quitté samedi Bamako pour Kidal, en vue d’évaluer l’ampleur de la situation.
C’est dans cette situation de tension que devrait se tenir La présidentielle à Kidal comme dans le reste du territoire, ce qui était une exigence du gouvernement et de la communauté internationale.
YC

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