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Mali: l’armée accuse la rébellion touareg de "violer" leur accord à Kidal
Publié le lundi 8 juillet 2013  |  AFP


© Autre presse par DR
L`armée malienne


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L’armée malienne a accusé les rebelles touareg du mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), de "grave violation" à Kidal (nord-est) de l’accord de paix de Ouagadougou.
"Depuis samedi, le MNLA a mobilisé femmes et enfants à Kidal, pour jeter des pierres sur les populations noires, sur les militaires africains et maliens. C’est une grave violation de l’accord de paix" de Ouagadougou signé le 18 juin entre rebelles touareg et le gouvernement de transition du Mali, a déclaré dimanche soir à l’AFP, le lieutenant-colonel Diarran Koné, de l’armée malienne.
Il a affirmé que depuis l’arrivée vendredi des soldats maliens à Kidal, en parallèle au cantonnement des combattants du MNLA et conformément à cet accord, "les manifestants, manipulés par le MNLA, ont blessé trois militaires africains de la Minusma (mission de stabilisation de l’ONU) et caillassé trois véhicules de l’armée malienne dont une ambulance".
"C’est une grave violation de l’accord de Ouagadougou, et nous demandons aux forces impartiales (armées française et de l’ONU présentes à Kidal) de le dire publiquement", a ajouté le lieutenant-colonel Koné.
Une source militaire africaine, contactée par téléphone à Kidal par l’AFP, a de son côté affirmé que plusieurs dizaines de civils maliens s’étaient "réfugiés" dans un camp militaire de la ville où se trouvent les soldats maliens, français et africains.
Ces habitants "subissent des représailles de la part de groupes touareg armés" pour avoir manifesté leur joie à l’arrivée de quelque 150 soldats maliens dans la ville qui étaient occupée par la rébellion touareg depuis février.
Il s’est inquiété du "climat de tension" à Kidal au moment où débute dans tout le reste du pays la campagne pour le premier tour de la présidentielle du 28 juillet qui, grâce à l’accord de Ouagadougou, doit théoriquement se dérouler aussi à Kidal.
Depuis vendredi, manifestations pour et contre la présence de l’armée malienne se succèdent à Kidal, selon des témoins.

sd/stb/aub

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