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La population de Wolofobougou veut en découdre avec les pédés
Publié le lundi 28 janvier 2019  |  Le Procès Verbal
Fête
© aBamako.com par momo
Fête de mariage a Bamako.
Bamako, le 24 mai 2015 les dimanches sont les jours de mariage avec des accidents aussi.
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La journée du mercredi 16 janvier a été mouvementée dans le quartier de Wolofobougou- Bolibana, en commune 3 de Bamako. Ce jour-là, des gendarmes du camp 1 de Bamako ont voulu interpeller 3 jeunes gens du quartier accusés d’avoir voulu tabasser des homosexuels. Tout commence dans la nuit du mardi 15 janvier 2019. À Wolofobougou-Bolibana, un garçon homosexuel du nom d’Oumar Sissoko et ses camarades pédés s’asseoient, comme d’habitude, dans la rue pour fumer de la chicha, boire de l’alcool et, surtout, s’embrasser. Le tout en faisant du tapage au moyen de la sono de leurs voitures garées. Excédés par cette débauche incessante, des jeunes gens du quartier se sentent choqués et en réfèrent au chef du quartier, Moctar Koureyssi. Ce dernier se rend au commissariat de police du 2ème arrondissement pour dénoncer l’attitude indécente du groupe de pédés.

Le commissariat s’engage à intervenir si le groupe répète ses indécences publiques.Le lendemain 16 janvier vers le crépuscule, Oumar et ses camarades pédés reprennent leur débauche devant le domicile de la famille Sissoko. Comme pour narguer les voisins, ils s’embrassent et scandent que le Mali appartient à tous et que personne ne peut les empêcher de faire ce qui leur plaît. Les jeunes gens du quartier, n’en pouvant plus, se rassemblent et fondent sur le groupe de pédés qui parvient à s’enfuir. Le groupe saisit alors la gendarmerie du camp 1 d’une plainte contre trois personnes: Abdoulaye Sacko, Tenin Fâ et Aïché, accusés de menaces de mort et de tentative d’agression. L’un des pédés se vante publiquement d’avoir payé 60.000 FCFA à la gendarmerie pour que les trois personnes convoquées soient bouclées. En tout cas, le même mercredi, 4 gendarmes débarquent dans la rue pour délivrer les convocations.

Ayant appris cette nouvelle, les vieux du quartier décident d’aller eux-mêmes répondre aux convocations en lieu et place des jeunes. Lesdits jeunes, entre-temps, se rendent chez l’imam Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil Islamique du Mali et ennemi notoire de la pratique de l’homosexualité au Mali. À ses interlocuteurs, l’imam Dicko affirme son soutien et souligne que seule la population peut mettre fin à la prolifération des homosexuels dans notre pays. À la gendarmerie, les jeunes retrouvent leurs pères venus répondre aux convocations.

Mais on leur apprend que le gendarme chargé du dossier était rentré à la maison et que les plaignants sont aussi absents. Décidés à ne plus se rendre à la gendarmerie, jeunes et vieux du quartier jurent de faire la peau au groupe homosexuel s’il remet le pied à Wolofobougou- Bolibana.

Abdoulaye Koné
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