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Une année de plus vers le 7ème anniversaire du pillage du complexe médical «Allama» : Après la destruction, pour quand la construction ?
Publié le mercredi 6 fevrier 2019  |  Le Reporter
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De la responsabilité incontestable de l’Etat. Le problème du complexe médical Allama est une affaire publique dont un État devait se saisir. Cette saisine n’était possible que dans un contexte de valeur morale, éthique, et d’un sens réel de justice par des institutions publiques dont tous les acteurs politiques, qu’ils soient de la majorité et de l’opposition, sont garants. L’inertie des acteurs politiques, administratifs, militaires, religieux et de la société civile en fait un crime discriminatoire et de haine raciale d’État.

Le Docteur Elmehdi, ce jour du pillage du 1er février 2012, était coupable de ce qu’il est un Touareg mais pas de ce qu’il a fait, s’investir dans la santé publique de son pays (s’il en était le cas). Cette haine d’État a continué devant les tribunaux jusqu’à la saisie des ruines du pillage sans que l’on évoque une force majeure. Ces ruines représentent une scène de crime et non une simple garantie immobilière d’un vulgaire commerce défaillant.

De la conséquence de cette irresponsabilité d’État

La banalisation de la haine d’État, le 1er février 2012 contre un honnête citoyen Touareg, né dans le sud, a fait voler en éclats la véritable possibilité d’être Touareg au Mali légitimant ainsi le mouvement sécessionniste. Le Docteur Elmehdi et sa famille ont été privés de leur pays. Le Mali est plongé dans une crise sécuritaire globale et de confiance sans précédent avec des Touaregs résignés à vivre dans les camps de réfugiés.

De la complicité de la nation et de ses conséquences

Le silence complice des voisins, des amis, des proches, des collègues, la banalisation du crime et le non-respect de la vie humaine sont responsables de la perte de ce qui reste du Mali. Après le problème touareg, durant plus de cinq décennies de silence, on tue au nord, c’est le tour des Peuhls, et des Dogons au centre, il y a cinq ans, avec le décompte macabre quotidien des victimes.

Quelle sera la communauté prochaine ?

L’État assiste comme dans l’arène médiévale à la mise à mort inter-communautaire. La seule présence citoyenne au Mali consiste à piller et à former une association de malfaiteurs qu’on appelle des partis politiques pour se protéger et semer le CHAOS.

Nous ne sommes plus gouvernables et les gouvernants sont eux aussi issus de ce peuple ingouvernable. Nous vivons la malédiction des MORTS INNOCENTS. Il n’y a pas de République et de Démocratie sans la JUSTICE. C’est pour quand, dans ces circonstances, le ressaisissement et la reconstruction ?

Dr. Aboubacrine ASSADEK

Grand-frère du Dr. Elmehdi, fondateur du complexe médical Allama
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