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Grévistes des chemins de fer : « Nos salaires ou la mort !»
Publié le lundi 25 fevrier 2019  |  L’aube
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Malgré le décès de 07 d’entre eux, ces cheminots qui observent une grève de la faim depuis le mois de décembre 2018 entendent poursuivre leur mouvement. Dans leur combat, les grévistes de faim et le Syndicat des travailleurs du chemin de fer (Sytrail) ont reçu, le jeudi 21 février 2019, le soutien d’un mouvement dénommé « SOS les cheminots meurent à petit feu».

De fait au chômage technique, les cheminots n’ont pas été payés depuis 10 mois. Pour protester contre le retard accusé dans le paiement de leurs salaires, une partie d’entre eux est en grève de la faim depuis le 18 décembre2018. Ils réclament le paiement immédiat de leurs salaires… Le gouvernement a bien ordonné de payer deux mois de salaire sur les dix, mais l’argent tombé dans les comptes bancaires, a surtout servi à éponger des dettes, explique Mahamane Dienta, le secrétaire général du Syndicat des travailleurs du chemin de fer (Sytrail).

Mahamane Dienta déclare que la grève de la faim en cours est soutenu par près de 500 salariés. Il précise que le syndicat des travailleurs du rail maintient son mot d’ordre, en dépit des négociations avec le Médiateur de la République. Malgré la nouvelle promesse du gouvernement de payer 3 mois de salaires et surtout les pertes en vies humaines.

En effet, au cours de la grève de la faim, 7 cheminots grévistes ont perdu la vie. Le dernier décès est survenu, le mardi 12 février dernier, à Kita, dans la région de Kayes.

Les grévistes sont déterminés à continuer le mouvement. Ils sont catégoriques : « le paiement des arriérés de nos salaires ou la mort ! ». Le secrétaire général du syndicat des travailleurs des rails est plus précis : « Il y a des malades parmi nous, nos enfants sont malades. Même la femme d’un de nos responsables a accouché ici par césarienne, mais faute de moyens l’enfant est décédé. On ne sait pas quoi faire, mais même si nous allons mourir ici, on va y rester ».

Face à cette détresse, des associations, leaders d’opinion, activistes ont décidé d’apporter leur soutien aux cheminots à travers la création d’un mouvement dénommé « SOS les cheminots meurent à petit feu ».

Selon, Mamady Dramé, porte-parole de Mouvement, ce Mouvement a pour but de permettre aux cheminots de rentrer pleinement dans leurs droits. « Nous prenons l’engagement pleine et entière à conjuguer, unir nos énergies et nos moyens pour réaliser un retour à la normale avec le payement des 9 mois de salaires impayés… », a-t-il déclaré.

En outre, M. Dramé point un doigt accusateur vers le gouvernement : « l’exécutif, au lieu de trouver une solution définitive à la situation, continue de semer la discorde et la manipulation à travers la publication sur les réseaux sociaux d’un communiqué annonçant la fin de la grève en lieu et place du syndicat des cheminots, le dimanche 17 février dernier »…

Mémé Sanogo

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