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Terrorisme : Seydan Ag Hita refait parler de lui
Publié le lundi 11 mars 2019  |  L’aube
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L’un des djihadistes les plus recherchés au Sahel, Seydan Ag Hita a, récemment, envoyé un message vocal à travers le réseau social Whatsapp. Dans ce message, il réagit pour la première fois, à la mort du N°2 du « Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans » (JNIM) Djamel Okacha alias Yahya Abou AL-Hammam. Lequel a été tué par les forces françaises, le 21 février dernier, dans la région de Tombouctou. Ce message peut être considéré comme la première réaction du JNIM à la mort de Abou Al-Hammam que d’aucuns avaient pressenti comme le « probable successeur » de Iyad Ag Ghali à la tête du JNIM. Dans ce vocal, Seydan Ag Hita conseillent les membres de son groupe de faire « preuve de patience et de constance » après la mort d’Abu Hammam. Il a, aussi, menacé de s’en prendre au consul du Mali à Tamanrasset, dans le sud de l’Algérie, Abderrahmane Ag Gala, le décrivant « comme un agent de la France ». Il reproche à ce dernier de fournir des informations permettant de localiser les djihadistes. Selon RFI, Sedane Ag Hita serait directement impliqué dans l’enlèvement et le meurtre des journalistes Ghislaine Dupont et Claude Verlon, le 2 novembre 2013. Il aurait pris part à l’opération dans le but d’obtenir la libération de ses neveux. Ces derniers sont finalement relâchés, en décembre 2014, en échange de l’otage Serge Lazarevic, mais l’un d’entre eux, Mohamed Ali Ag Wadossène, est ensuite tué, le 7 juillet 2015, lors d’une opération de l’armée française.

Menaka :

Ouverture d’un bureau du CICR

Depuis plusieurs mois, la situation humanitaire reste préoccupante dans la région de Ménaka, frontalière avec le Niger. Afin de pouvoir répondre aux besoins humanitaires des populations, le Comité international de la Croix Rouge (CICR) vient d’ouvrir un nouveau bureau dans la ville de Ménaka. En effet, les affrontements entre différentes parties au conflit armé, notamment les forces internationales, l’armée malienne et des groupes armés, poussent des milliers de personnes à fuir leurs domiciles et trouver refuge dans des endroits considérés comme moins exposés. En plus, la région de Ménaka est confrontée au cycle infernal de violences intercommunautaires avec son lot de meurtres et destructions. Par ailleurs, des populations fuyant les violences au Niger voisin viennent régulièrement se mettre à l’abri dans la zone frontalière. Les besoins humanitaires sont nombreux dans un environnement marqué par l’insécurité et les effets des aléas climatiques. Les populations déplacées ainsi que les résidents ont notamment besoin de nourriture, d’eau, de biens essentiels de ménage et d’accès aux soins de santé.

Bandiagara :

Le village de Tegourou attaqué

Le village de Tegourou situé à 12 kms de la ville de Bandiagara dans la Commune rurale de Doucombo a été attaqué, le jeudi 7 mars dernier vers 21h, par des hommes armés non identifiés. Selon une source locale, les assaillants ont fait des tirs sur le village avec des armes lourdes. Ils ont emporté plusieurs animaux et brûlé des maisons et des greniers. Un homme a été blessé et transporté au Csref de Bandiagara.

Ansongo :

Des éleveurs braqués

Des hommes armés non identifiés sur des motos ont braqué les éleveurs des villages de Herbe et de Bazi-Gourmale, le jeudi dernier, à Ansongo. Les bandits ont demandé aux éleveurs la somme de 150 mille F CFA contre les troupeaux de vaches. Il faut signaler que depuis deux ans les éleveurs sont toujours victimes de telles pratiques.

Sikasso :

Grève des agents de la mairie

A Sikasso, les agents de la mairie et du conseil régional observent, depuis jeudi 7 mars 2019, une grève. Aucun service minimum n’est observé. Les agents de la mairie de Sikasso disent observer cette grève par solidarité avec leurs collègues des autres localités. Les travaux reprennent le 18 mars, pour une reprise du mouvement le 19 mars si rien n’est fait.

Banamba :

Sensibilisation autour du mariage précoce

La Jeune Chambre internationale de Banamba, dans son projet sensibilisation sur le mariage précoce, a assaini, la semaine dernière, les locaux du Centre de santé de référence de Banamba. Elle a tenu une conférence débat sur le thème: le mariage précoce de la jeune fille. La rencontre qui s’inscrit dans le cadre des festivités du 8 mars a regroupé plus de 400 femmes.

Kayes :

Installation d’un poste de secours fluvial

Le ministre de la sécurité et de la protection civile, a installé, le 8 mars 2019, un poste de secours fluvial, à Légal Ségou dans la région de Kayes. L’installation de ce poste intervient suite à la recrudescence de noyade dans la localité. La brigade a été dotée de deux bateaux de 10 places. Les autorités administratives, politiques, coutumières et les représentants de piroguiers ont pris part à la cérémonie.

Economie :

La BAD soutient 3 projets

Le Mali et la Banque africaine de développement ont signé, le mardi 5 mars à Abidjan, des accords de financement pour 3 projets d’un montant total de quelque 9 milliards de francs CFA, portant sur l’autonomisation des femmes, le développement de mini-centrales hydroélectriques et l’imagerie médicale. Le premier projet, portant sur l’autonomisation des femmes dans la filière karité, bénéficie d’un premier prêt de 1,67 milliard de francs CFA (FCFA) du Fonds africain de développement et d’un second de 2,24 milliards F CFA du Fonds spécial du Nigéria. Ces prêts doivent permettre un accroissement des revenus des femmes dans les régions de Ségou, Sikasso, Kayes, Koulikoro. Ils doivent également permettre aux coopératives de décupler leur chiffre d’affaires annuel. Quelque 2 000 emplois permanents et 40 000 temporaires devraient être créés. Le projet de développement de mini-centrales hydroélectriques et de réseaux électriques de distribution associés est soutenu par un don de 5 milliards F CFA de la part du Fonds d’investissement climatique.

Il permettra la construction deux centrales hydro-électriques de Djenné (7 KVA) et Talo (2 KVA). Plus de 7 500 ménages seront raccordés ainsi qu’environ 200 entreprises artisanales et minières situées dans la zone. Enfin, le don de 368 millions F CFA accordé par la coopération coréenne (KAOFEC) est destiné au financement de 3 études de pré-faisabilité dans le cadre du projet de transfert technologique et de compétences en imagerie médicale au Mali. Ces études permettront au gouvernement d’améliorer la qualité du diagnostic en imagerie médicale.

La Rédaction
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