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Lutte contre la mobilité des enfants : Le plus de la constitution d’une de base de données
Publié le jeudi 14 mars 2019  |  Le 22 Septembre
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D’octobre 2018 à février 2019, le projet a enregistré dans notre pays 1600 enfants jeunes dans sa base de données « CaseData »

Pour partager avec les structures étatiques et les Organisations non gouvernementales (ONG) qui œuvrent pour lutter contre la mobilité des enfants, les données déjà collectées, la Cellule de coordination du projet : « Promouvoir une gouvernance sous régionale efficace des migrations et protection des enfants et jeunes en mobilité entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina-Faso », a organisé un atelier d’information. C’était le lundi dernier à l’hôtel Onomo de Bamako.

Pour le chef du projet au Mali, Vincent Dembélé, cette rencontre a permis de renforcer la collaboration entre acteurs étatiques et non étatiques, à travers ce partage d’informations contenues dans les différents rapports produits. C’est aussi, une manière d’accompagner les services sociaux, leurs directions régionales et nationales à mieux peaufiner leurs analyses des données collectées. De même, cet atelier a permis à tous les acteurs concernés d’être au même niveau d’information.

L’atelier de Bamako, selon Vincent Dembélé a été également mis à profit pour faire le briefing des acteurs concernés par la mise en œuvre dudit projet sur la politique de défense de l’enfant chez Save the Children. Il a été aussi question d’examiner la politique sur la fraude.

Il est à signaler que d’octobre 2018 à février 2019, le projet a enregistré dans notre pays 1600 enfants jeunes dans sa base de données « CaseData »,

Le représentant du directeur pays de Save the Children, Midou Amadou, dira que cet atelier est le couronnement des efforts conjugués de son organisation et les départements en charge de la protection de l’enfant au Mali. Ainsi, après la réception du matériel par l’Etat en septembre 2018, une base de données a été constituée et gérée par les services sociaux de base. Aussi, pour une gestion pérenne de cette base de données, l’ONG Save the Children souhaite que le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et celui de la Solidarité et de l’Action humanitaire, se l’approprient, afin de donner des moyens suffisants aux services sociaux pour faire face à cette question.

Midou Amadou a ensuite souligné que l’ambition de Save the Children, d’ici 2030 pour tous les enfants, est de leur permettre d’avoir accès à une éducation de qualité « Nous sommes convaincus que chaque enfant mérite un avenir. La vie, la voix et le potentiel futur des enfants doivent être protégés à tout prix » a-t-il plaidé.

Pour le conseiller technique du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Moussa Guindo, ce projet cadre avec le programme des services étatiques du Mali en charge des questions de migrations des enfants et jeunes. Ainsi, selon lui, les résultats obtenus permettront aux structures étatiques et les autres acteurs de protection de l’enfant d’être outillés en matière de gestion de données relatives aux mouvements migratoires des régions frontalières.

Il a aussi ajouté que ce projet a été testé dans les 15 pays de la CEDEAO et en Mauritanie. Chose qui a permis d’implanter une base de données harmonisée dans trois services sociaux de base. Ensuite, il a été question de sélectionner une direction régionale et une direction nationale pour la gestion et le partage d’information entre l’ensemble des acteurs de la protection.

Diakalia M Dembélé
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