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Sécurisation des personnes et de leurs biens : Le DGA de la police dans les régions de Gao et de Ménaka, pour galvaniser ses troupes
Publié le lundi 18 mars 2019  |  Le 22 Septembre
58ème
© aBamako.com par A S
58ème anniversaire de la police nationale
Bamako, le 4 octobre 2018 Le Président de la République, Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta a présidé les activités de la troisième édition de la Journée nationale de la Police qui fête également son 58ème anniversaire.
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Le directeur général adjoint de la police nationale, le contrôleur général, Moussa Boubacar Mariko a entrepris la semaine dernière, une visite de terrain dans les régions de Gao et de Ménaka où il a respectivement respecté les commissariats de Gao, d’Ansongo et de Ménaka.
Par cette tournée dans les commissariats du septentrion du Mali, le contrôleur général de police, Moussa Boubacar Mariko a voulu s'enquérir des conditions de travail des éléments et les orienter sur la nouvelle donne de la politique de sécurisation des personnes et de leurs biens, prônée par des plus hautes autorités du pays.
Première étape du périple du directeur général adjoint, le commissariat de la ville de Gao. Après des échanges avec les responsables de la direction régionale et du commissariat, le contrôleur général Moussa Boubacar Mariko s'est entretenu avec le personnel. Les éléments ont apprécié l'initiative du directeur général qui consiste à toucher du doigt les conditions de travail de ses hommes.
Cette visite a permis de recenser certaines difficultés que les policiers des commissariats du nord rencontrent dans l’exercice de fonction. Le renforcement de leur effectif a été le mot qui est revenu sur les lèvres des responsables de la police des localités visitées par le Directeur Général adjoint de la police.
Le commissariat de la ville d'Ansongo a été la seconde étape de tournée du Directeur général adjoint de la police. Là aussi, le même exercice a sanctionné la visite. Le contrôleur général Moussa Boubacar Mariko a visité les locaux du commissariat avant de s'envoler pour Ménaka.
Visite des locaux, échanges avec le personnel de la police ont été les temps du bref séjour du directeur général dans la cité des héritiers de Firhoum.
Partout dans son périple, le directeur général adjoint de la police nationale, a prodigué des conseils aux policiers et les a encouragés au nom des plus hautes autorités du pays. Moussa Boubacar Mariko a invité les populations des localités visitées à collaborer avec leur police car sans la collaboration de la population la police n'est rien. A titre de rappel, le Directeur général, depuis son arrivée milite pour la performance de notre police nationale à travers un bon climat de dialogue et de collaboration
Seydou Diamoutene
Situation sécuritaire dans le Liptako
Point sur l’opération Barkhane
La force Barkhane poursuit son effort de sécurisation dans le Liptako en coopération avec les forces armées
partenaires. Elle conduit des opérations de contrôles de zone, dans la logique de démantèlement de réseau et de
reconnaissance de points d’intérêts et d’opérations conjointes. Plus de 500 militaires français, 120 militaires de forces armées maliennes, et 130 militaires des forces armées nigériennes conduisent ces opérations dans la zone frontalière du Mali et du Niger. Leur finalité est de déloger les groupes armés terroristes de leurs zones refuges et de contester les zones dans lesquelles ils peuvent chercher à se réimplanter. L’ampleur des dernières actions a bousculé ces groupes et les a conduits à se découvrir et à porter quelques attaques.
Ainsi les forces armées françaises de l’opération Barkhane ont été prises à partie dans la région d’Akabar, au sud Est du Mali, par des combattants armés. Dans l’après-midi du 10 mars, un véhicule suicide a été lancé contre un
détachement temporaire des forces françaises de l’opération Barkhane. Le véhicule a tenté de forcer le dispositif du détachement, mais les militaires ont ouvert le feu et stoppé le véhicule qui à détonné à une trentaine de mètre de sa cible. Dans la continuité de cette attaque-suicide, une quinzaine de combattants à motos a également ouvert le feu contre le détachement.
La rapidité et la vigueur de la réaction du détachement français, avec notamment le show of presence d’une patrouille de Mirage 2000 ont contraint les assaillants à prendre la fuite.
Le bilan actualisé de cette attaque est le suivant : quatre militaires français ont été blessés. Deux d’entre eux ont
nécessité des soins qui ont conduit à une évacuation vers la métropole le jour même, après une prise en charge sur place par les services médicaux de la force Barkhane. Les deux autres ont des blessures plus légères et ont été rapatriés dans la semaine. Leurs jours ne sont pas en danger. Toutes les familles de ces militaires ont été prévenues. Pour des raisons de sécurité nous ne communiquons pas sur les unités d’appartenance de ces blessés.
•Patrouille conjointe à GAO
Dans le cadre du partenariat militaire opérationnel, la force Barkhane réalise quotidiennement des patrouilles
conjointes avec les forces armées maliennes. Ces patrouilles ont pour objectif de former les cadres de l’armée
malienne au processus d’élaboration des ordres, à la préparation et à la conduite des missions.
Ainsi, le 2 mars 2019, les militaires de la force Barkhane ont conduit avec les forces armées maliennes (FAMa) et les forces internationales (MINUSMa) une patrouille conjointe dans le grand Gao.
C’est un détachement du groupement tactique logistique « Mostaganen-Fribourg » qui a été désigné pour remplir cette mission. Les soldats français ont accompagné à cette occasion un détachement FAMa du 133ème régiment blindé.
Cette formation pratique a permis de souligner les points clés de ce type de mission : les objectifs, les moyens, et les points de rendez-vous avec les partenaires ; elle a permis également de travailler en commun l’articulation du
dispositif à pied entre militaires français et maliens.
Ces actions sous forme de patrouille dans les zones urbaines permettent également de combiner les actions de formation et de sécurisation, mais surtout d’approfondir les liens entre les FAMa et la population malienne.

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