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Après des leaders religieux le 10 février 2019 : La COFOP exige la démission du Premier ministre Soumeylou Boubeye Maiga
Publié le mardi 19 mars 2019  |  Le Pays
Championnats
© aBamako.com par A.S
Championnats d`Afrique d`Escrime Juniors et Cadets.
Bamako, le 4 mars 2016 au palais des sports. Le ministre des sports a donné le coup d`envoi des Championnats d`Afrique de Scrime Juniors et Cadets.
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Dans un communiqué publié le 14 mars dernier après la conférence des présidents, la Coalition des Forces Patriotiques  (COFOP) a fustigé les violations des libertés fondamentales et constitutionnelles, la dégradation du climat social et politique, …Par conséquent, elle exige la démission du Premier ministre, Soumeylou Boubeye Maiga.
Encore, la COFOP de Housseyni Amion Guindo, Oumar Mariko, Moussa Sinko Coulibaly, …dénonce avec la dernière rigueur les dérives du régime IBK. « La COFOP constate avec consternation les violations systématiques des libertés fondamentales et constitutionnelles, la détérioration continue du climat social, les répressions policières barbares des manifestations partout à travers notre pays », lit-on dans le communiqué qui déplore aussi les arrestations arbitraires des citoyens. Pour cette coalition, le président IBK et son gouvernement  sont responsables de l’aggravation de la crise politique, sociale, sécuritaire et économique du Mali.
Très en colère, les membres de la COFOP jettent des cailloux dans le jardin d’IBK. « La COFOP remarque que  le pseudo dialogue politique initié par le président Ibrahim Boubacar Keita est juste un jeu dilatoire pour éviter de faire face aux vrais problèmes qui ont aujourd’hui pour noms : la crise sécuritaire, la crise scolaire, la détresse des dilapidations des deniers de l’État par le régime en place », ont signé Poulo, Oumar Mariko, Moussa Sinko Coulibaly, Dr Abdoulaye Amadou Sy et Laya Amadou Guindo.  À en croire cette coalition d’opposition malienne, le dialogue politique ne peut, dans ces conditions, être ni franc ni sincère avant de préciser : « la conférence des présidents se réserve le droit donc de ne participer à tout dialogue éventuel qui n’aurait pas pour la base la résolution des vrais problèmes et/ou qui aurait pour maître d’ouvrage celui-là même qui est à la base de l’affaiblissement de notre démocratie et l’effondrement de notre pays depuis plus de cinq ans ».
Par ailleurs, la COFOP a, dans son communiqué demandé la libération sans condition d’un de ses membres, Alou Badra Dembélé, arrêté dans l’affaire Ras Dial. Ce n’est pas tout, elle demande le départ du Premier ministre. « Comme entendu lors du meeting mémorable du 10 février 2019 au stade du 26 mars, la COFOP exige la démission du Premier ministre Soumeylou Boubeye Maiga », précise le communiqué.
Boureima Guindo
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