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Contribution à la recherche d’une solution à la crise scolaire
Publié le jeudi 21 mars 2019  |  Le Pays
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La situation est loin d’être éblouissante, puisque le problème n’est pas impossible à résoudre, elle a naturellement une solution. Si vous acceptez d’enfanter alors il est de votre devoir de respecter les droits de cet enfant-là. Je veux juste dire que si les autorités ont accepté le statut particulier des enseignants alors il va de soi que ceux-ci revendiquent ce qui leur revient ; donc les autorités doivent s’assumer.

L’épisode des magistrats et des médecins a pris « fin », c’est le tour des enseignants. Nous savons tous que les conséquences de la guerre ont rogné et continuent à rogner le grenier de notre joyeuse communauté, et, malgré cette réalité, il y eut un partage de gâteau (la somme donnée aux ex-Premiers ministres) : quelle raillerie !

Les discussions tournent autour de la question du financement de l’éducation et pour résoudre un tel problème, il faut une décision pressante et impérative. Laquelle décision ne sera une réalité que si les autorités se désobstruent de leur mauvaise volonté et de leur “budgetivorisme” inactuel. Et pour résoudre ce problème, je propose –pour le moment- deux solutions : 1- soit les autorités donnent bonnement et simplement, sans tournures et disputes superflues, aux enseignants ce qui leur convient ; 2- soit il faut fermer l’école pour cette année et chercher une « solution définitive » (mais si vous n’êtes pas certains d’avoir une solution définitive alors je vous conseille de vous abstenir et vous accrocher à la première solution). Pourquoi cette dernière ? Parce que la rentrée scolaire de cette année est avortée : la vérité est une médecine amère. Il faut que le pouvoir revienne à l’application des textes. Quand le pouvoir n’est pas rigoureux ou austère, il enfante ses propres fossoyeurs. La sécurité du pouvoir est liée à l’application rigoureuse des textes du pays. Si l’injustice chante intempestivement alors il faut qu’une injustice de l’injustice chante aussi intempestivement, et cela par l’implication d’une population non prostituée, responsable : le peuple malien doit s’unir pour redresser le pseudo-bossu afin de choisir la couleur de l’année scolaire.

NB : Il faut adopter une loi stipulant l’inscription obligatoire des fils et filles du président de la République, ceux des membres du gouvernement et ceux des députés dans les écoles publiques maliennes. Mais le dernier mot revient à nous peuple.

Abdramane COULIBALY, étudiant en philosophie

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