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Installation du QG du G5 Sahel à Badalabougou : Les populations manifestent leur désapprobation
Publié le mercredi 15 mai 2019  |  L’Essor
Rassemblement
© aBamako.com par Momo
Rassemblement de l`Imam Mahamoud Dicko
Bamako, le L`imam Mahamoud Dicko a rassemble des dizaine milliers de personnes pour dire non aux massacre contre les civils
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Hier, mardi, dans la matinée, les populations du quartier de Badalabougou (en Commune V du district de Bamako), ont littéralement pris d’assaut l’entrée du futur Quartier général du G5 Sahel (actuel Mess des officiers) pour demander l’annulation du processus d’installation de cette organisation en ces lieux.
La rue, qui passe devant le futur siège du G5 Sahel, était bloquée par des morceaux de briques, afin d’empêcher tout mouvement de véhicules dans un sens comme dans l’autre. Devant le portail du futur quartier général (QG) du G5 Sahel, une bâche servant de tribune était installée où campaient de nombreux habitants venus de plusieurs quartiers de la Commune V. Depuis dimanche dernier, aux environs de 17 heures, les manifestants étaient déjà sur les lieux. «La lutte continue. Nous ne voulons pas servir de bouclier humain pour le G5 Sahel», a lâché un manifestant, très remonté, comme pour dire que cette force est un «aimant à balles».
Oumar Diallo, porte-parole du Front national pour la libération du Mali a, de son côté, expliqué que la raison de la présence des manifestants est de protester contre l’installation du QG du G5 Sahel à Bamako. Un combat, selon lui, qui est en cours depuis plus de trois mois et cela pour le peuple malien.
Visiblement déterminé, M. Diallo a rappelé que le Front national pour la libération du Mali s’est basé sur certaines dispositions de la Constitution de notre pays qui appellent tout citoyen à défendre sa patrie.
Il a ensuite estimé que l’installation du G5 Sahel au beau milieu des populations est un «danger public et permanent».
«Partout où ils sont, il y a des terroristes, des attaques. Or, nous ne voulons pas être des boucliers humains», peste le porte parole du groupe des manifestants. Selon lui, le secteur n’est pas un lieu propice pour des manœuvres ou des opérations militaires.
Oumar Diallo a indiqué que le sit-in se poursuivra jusqu’à ce que la décision de l’installation du G5 Sahel à Badalabougou soit révoquée.

Alou Badra
DOUMBIA
Aminata DIALLO

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