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Mot de la semaine : Elimination
Publié le vendredi 12 juillet 2019  |  Infosept
CAN
© aBamako.com par Atapointe
CAN 2019: Match Côte d`Ivoire - Algérie
Jeudi le 11 juillet 2019. Le nouveau stade de Suez en Egypte a accueilli la rencontre Côte d`Ivoire - Algérie comptant pour les 1/4 de finale de la Coupe d`Afrique des nations
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Décidemment, la plus haute marche du podium de la prestigieuse coupe continentale en football n’est pas pour demain. Enfin pas pour les Aigles du Mali ; qui ont été éliminés en 1/8 de finale par la Côte d’Ivoire. L’équipe de football senior du Mali n’est jusque-là pas parvenue à vaincre le signe indien ivoirien qui dure depuis plus de 40 ans.Le hic est que c’est un éléphant agonisant qui est arrivé à bout de l’Aigle super motivé, virevoltant et en jambe. Le Mali n’est pas tombé les armes à la main, mais le doigt sur la gâchette entrain de trembler devant l’ennemi, qui même étant blessé, s’est débrouillé à l’abattre. Nous avons été éliminés par l’une des plus faibles équipes du tournant, à savoir la Côte d’Ivoire.

Notre élimination en huitième de finale a été tellement difficile à avaler que nombreux sont les commentateurs à affirmer que le mythe ivoirien restera longtemps. Sinon, comment comprendre qu’avec une possession de balle de plus de 60%, que les Maliens n’aient pas marqués le moindre but pendant 76 minutes et qu’il n’a fallu qu’une des rares occasions à la Côte d’Ivoire pour marquer à la 76ième minute un but qui assomma tout un peuple débout et mobilisé derrière ses aigles. La nuit a été très longue au Mali et la pilule de l’élimination a été tellement amère à avaler surtout que la rencontre a dominé tous les débats dans les grins, les salons feutrés, les garages et même les marchés.

Face à cette défaite inattendue,chaque supporter des Aigles y est allé de son petit commentaire. Et en des telles circonstances, les avis sont généralement divergents. D’aucuns endossent la responsabilité au Coach, d’autres aux joueurs et le dernier lot des supporters estiment que le gouvernement n’a pas fait suffisamment pour créer cet automatisme dont les joueurs avaient besoin.

Doit-on endosser toute la responsabilité à l’entraineur ? La réponse est sans nul doute non, parce que le premier reproche qu’on est en droit de faire à l’entraineur, c’est quand il y a pas eu d’occasions et que l’équipe a été largement dominée. Ce ne fut pas le cas. Par contre, ce qu’on pourrait reprocher au Coach, ce sont les changements qu’il a faits et qui n’ont pas apporté les résultats escomptés. Donc, l’entraineur a sa grande part de responsabilité dans la défaite des Aigles.

S’agissant des joueurs, ils n’ont pas fait preuve d’habileté et de droiture face aux ivoiriens. Il y aeu plus de 4 occasions nettes, mais aucune n’a été concrétisée. Les joueurs pour n’avoir pas été adroits ont également leur part de responsabilité dans l’élimination prématurée.

Quant au gouvernement, il n’aurait pas fait suffisamment pour que les joueurs puissent faire beaucoup de matchs de préparation afin de créer une certaine osmose, une cohésion, un automatisme, toutes choses indispensables à une équipe de football. Donc, l’Etat a également sa part de responsabilité.

En somme, chaque acteur doit faire son bilan et tirer tous les enseignements afin d’aller de l’avant

Youssouf Sissoko

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