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Campagne agricole : les paysans dénoncent l’indisponibilité des engrais
Publié le samedi 20 juillet 2019  |  studio tamani
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de lancement de la campagne agricole 2019-20120 dans la zone Office du Niger.
M`Béwani dans la région de Ségou. L`Office du Niger a procédé le lundi 08 juillet 2019 au lancement de sa campagne agricole 2019-2020 sous la présidence du Ministre de l`Agriculture Mourlaye Ahmed Boubacar.
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Pour la campagne agricole 2019-2020, 15 milliards de FCFA sont débloqués par l’État pour la subvention de l’engrais, contre 20 milliards l’année dernière. Et jusque là, nombreux sont les paysans qui se plaignent de l’indisponibilité de ces engrais sur le terrain. Une situation qui s’explique par la situation sécuritaire du pays, selon la direction nationale de l’agriculture.

Ils sont du nord, du centre ou du sud, ces cultivateurs qui se plaignent de plus en plus de la non disponibilité de l’engrais, surtout celui subventionné par le gouvernement. C’est le cas de l’Association des Organisations Professionnelles Paysannes (AOPP) dans la région de Sikasso.

« On a vu par exemple à Bakaribougou dans le secteur CMDT de Fana, que cette année exceptionnellement ils n’ont pas pu avoir d’engrais », temoigne N’Tchio Traoré, membre de l’AOPP, avant d’ajouter que « c’est du jamais vu ».

Cette information est confirmée par la direction nationale de l’Agriculture. Mais selon son directeur, la situation sécuritaire du pays est la principale cause de cette indisponibilité de l’engrais. Selon Oumar Maiga, les agricultures font la comparaison avec l’engrais subventionné l’année dernière. « L’année dernière on avait 20,6 milliards de FCFA et cette année on est à 15 milliards », confie-t-il. Et pour lui, il y a plusieurs choses à gérer à la fois. « Il y a d’abord la priorité de la sécurité. Avant la sécurité alimentaire il y a la sécurité des biens. Pour pouvoir cultiver il faut que l’État assure la sécurité des biens » explique-t-il.

Cette situation intervient au moment où l’Etat prévoit plus de 10 million de tonnes de céréales et 775 000 tonnes de coton graine au cours de cette campagne agricole. Et selon le directeur national de l’agriculture, la situation agricole à mi-parcours s’annonce assez bonne. Toutefois, Oumar Maiga souligne aussi certaines difficultés comme l’installation tardive de la pluviométrie et les insectes ravageurs.

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