Présidentielle malienne : Le processus se déroule « normalement

Politique

Présidentielle malienne : Le processus se déroule « normalement » au Burkina Faso

Publié le vendredi 12 juillet 2013 | Sidwaya

© aBamako.com par A S
Election présidentielle: opérations de retrait des cartes NINA
Bamako, le 03 juillet 2013. Les électeurs font le retrait de leur carte Numéro d`Identité Nationale (NINA) dans les différents centres.

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L’élection présidentielle malienne se déroulera le 28 juillet prochain. Au Burkina Faso, les ressortissants du Mali se mobilisent pour être à ce rendez- vous important de l’avenir de leur pays. A la date du 10 juillet 2013, le constat est que les citoyens défilent à l’ambassade malienne, sise à Ouaga 2000, pour retirer leur carte d’électeur dans la perspective du scrutin.

« Le processus électoral malien se déroule normalement, au Burkina Faso. On a reçu les cartes d’électeur et les distributions ont commencé ». C’est le constat fait par l’ambassadeur de la République du Mali au Burkina Faso, Mamadou Traoré. Pour le diplomate malien, les commissions commises à cet effet sont à pied d’œuvre pour que le scrutin du 28 juillet prochain, se tienne dans la transparence et la crédibilité. Au Burkina Faso, a confié l’ambassadeur malien, ce sont environ 7402 électeurs, qui sont appelés aux urnes, le jour du scrutin présidentiel. Il a poursuivi que 51 bureaux de vote seront installés à cet effet, sur l’ensemble du territoire burkinabè, dont une majorité dans les villes de Bobo-Dioulasso et Ouagadougou. Lesquelles regorgent du maximum de la communauté malienne résidant au « Pays des hommes intègres ».

Selon le diplomate, huit partis politiques maliens sont à la conquête de l’électorat présent au Burkina Faso. Il a souligné que l’élection présidentielle se déroulera bien malgré quelques difficultés connues des acteurs politiques maliens. « Le recensement avait été fait, mais le fichier n’avait pas été validé pour constituer la liste électorale. Le fichier biométrique de recensement n’avait pas été validé et il n’y a pas eu de vérifications pour éliminer les risques d’erreurs, les oublis. Par conséquent, Il y a à peu près 1 167 000 majeurs qui ont été oubliés et qui ne sont pas sur la liste », a soutenu M. Traoré. Du côté des organisateurs, l’heure est à la sérénité. « La distribution des cartes d’électeur se passe très bien et se déroule normalement. C’est vrai que c’est lent, mais les gens viennent aux compte-gouttes. Il y a déjà 1246 cartes qui sont déjà sorties sur un nombre estimé à 2000 cartes pour la ville de Ouagadougou. Donc on est déjà à plus de la moitié des cartes à retirer », a confié un agent consulaire de la représentation diplomatique malienne. Pour lui, on ne note pas de grandes difficultés dans le déroulement du processus. « Il y en a qui viennent et on n’arrive pas à retrouver leur carte. D’autres ne sont pas inscrits sur la liste au Burkina Faso, mais au Mali et par conséquent, ils ne peuvent pas voter ici. Enfin, il y a ceux qui ont été inscrits au Burkina, mais qui ont été affectés au Mali, surtout les fonctionnaires », a-t-il mentionné.

Dans le processus de distribution des cartes d’électeur, les représentants des partis politiques qui suivent le déroulement de l’opération, ne signalent pas de dysfonctionnements majeurs. « Les partis sont représentés, ainsi que l’administration. La CENI aussi effectue des contrôles pour le bon déroulement de cette tâche. C’est vous dire que c’est un travail d’équipe. Nous allons à la rencontre des militants pour les mobiliser à venir récupérer leur carte. Pas de difficultés pour le moment et tout se passe très bien », a indiqué le représentant de l’Union pour la république et la démocratie (URD), Amadou Diarra. L’administration diplomatique, les représentants locaux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ceux des différents candidats et formations politiques en lice, en collaboration avec les autorités burkinabè, conduiront le processus à terme.

Moussa CONGO
Blandine MARE
(Stagiaire)

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