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Au Mali, l’armée humiliée engage sa refondation
Publié le vendredi 12 juillet 2013  |  Le monde.fr


© aBamako.com par A S
Libération des localités de Douentza et Gossi.
Les localités de Douentza et Gossi ont été libérées les 14 et 15 janvier 2013 par les forces armées française et malienne.


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Le lieutenant Timbiné, de la garde nationale du Mali, est tombé, dans sa chambre à la caserne de Gossi, le 9 juillet, sous les balles d'un de ses soldats qui exigeait de son chef que son unité monte en découdre à Kidal, la ville du nord du pays prise par les rebelles touaregs en 2012, avant d'être libérée début 2013 par les militaires français de l'opération "Serval".

Aujourd'hui, la petite ville focalise l'attention. Si le vote pour l'élection présidentielle du 28 juillet, par laquelle la communauté internationale espère remettre l'Etat malien sur de bons rails, ne peut se tenir à Kidal, il n'y aura pas d'élection du tout. Dans cette perspective, l'armée est arrivée en marchant sur des œufs, 200 hommes, pour l'heure peu visibles en ville.

Au bord du fleuve Niger, sur le camp d'instruction verdoyant de Koulikoro, à 60 km au nord-est de Bamako, la capitale, d'autres militaires rongent leur frein : des "bérets rouges". Ces commandos parachutistes étaient la garde prétorienne de l'ancien régime. Ils se sont fait humilier par les Touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) lors de la bataille d'Aguelhok, en janvier 2012, avant de se faire dépasser par la base quand le putsch du capitaine Sanogo, deux mois plus tard, a déposé le président Amani Amadou Touré. Le bataillon parachutiste a été dissous.

"ILS VEULENT COMBATTRE"

"Ils sont tous allés combattre au nord ces dernières années, on peut dire qu'ils ont perdu une guerre, et leur moral n'est pas bon. Ils veulent reprendre leur position et faire quelque chose de bien", témoigne l'adjudant T., un instructeur des forces spéciales espagnoles, membre de la mission européenne de formation de l'armée malienne (EUTM). En clair : "Ils veulent combattre." Dans cette nouvelle section commando en cours de formation, 9 des 34 bérets rouges ont participé à l'exercice américain Flintlock, un rendez-vous consacré à la coopération entre les forces spéciales américaines et leurs homologues d'Afrique.
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