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Arcanes politiques: La COFOP ou l’illusion et la bedaine
Publié le jeudi 1 aout 2019  |  Le Combat
Oumar
© Autre presse par DR
Oumar Mariko
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La Coalition des forces patriotiques (COFOP) est agonisante. Annoncée le dimanche 21 octobre dernier pour, disait-elle, dénoncer certaines dérives du Régime d’IBK, surtout le report unilatéral des élections législatives, cette plateforme de quelques partis politiques dont ceux de l’Honorable Oumar Mariko, des Moussa Sinko Coulibaly et Housseini Amion Guindo ne reste plus que l’ombre d’elle-même.

Les pauvres Maliens doivent encore continuer à rêver vainement d’un environnement politique démocratique et surtout crédible et constant. Pour l’heure, la carence d’espoir se matérialise davantage au sein de l’opinion nationale par rapport aux Leaders politiques et à leurs groupements respectifs naturellement infectés par l’infécondité protectrice. Née après le Front pour la sauvegarde de la démocratie aujourd’hui piloté par le natif de Niafounké, l’Honorable Soumaïla Cissé ; la Coalition dite des forces patriotiques présente un bilan mitigé depuis sa création. Quant à ses principaux Responsables, en l’occurrence Housseini Amion Guindo de la CODEM, Oumar Mariko de la SADI, Moussa Sinko Coulibaly de la Plateforme pour le Changement et Moussa Mara du parti Yelema dont le cas reste toujours flou, le Peuple malien n’a vu sur le terrain d’aucune action sentinelle matérialisant les engagements qu’ils ont paraphés depuis la création du mouvement.

La raison naturelle dudit mouvement qui était de faire barrage au processus de la prorogation abusive du mandat des Députés de l’Assemblée Nationale n’a pas produit d’effets escomptés encore. Après le premier report, les Députés, avec la complicité du Gouvernement, ont opté pour la prolongation de leur mandat sans aucun habillage juridique. Cela, sans aucune pression de la part de ce mouvement qui s’est limité à produire un communiqué laconique publié çà et là sur les réseaux sociaux sans daigner opter à des manifestations comme laissaient percevoir leurs déclarations faites lors de leur première rencontre avec la presse. Une chose incompréhensible si, toutefois, on se référait à certaines réactions de ces politicards qui prétextaient leur aventure au motif que la prorogation constitue une violation grave de notre Constitution et entache de manière significative la Démocratie malienne et la crédibilité de notre pays. Une manœuvre politicienne à dénoncer et combattre par tous les citoyens souhaitant préserver l’un des biens les plus précieux du Mali : sa Démocratie et le respect de sa Loi fondamentale pour préserver la stabilité des Institutions.

C’est ainsi que, dans leur manifeste, signé le jour de la création de la Coalition sous l’œil vigilant des journalistes, ces leaders, réunis dans la grande salle de conférences de la Maison de la presse, ont affirmé que la Démocratie malienne a comme socle fondamental la Constitution et son respect par tous en premier lieu par les élus politiques et ayant prêté serment dans ce sens d’indiquer que notre attachement à la paix sociale, à la quiétude des Maliens, à la stabilité de notre pays et de ses Institutions ; de créer un grand rassemblement des forces patriotiques (des partis politiques, des organisations de la société civile, des syndicats et de citoyens) afin d’obtenir le respect de la Constitution et de défendre la patrie ; de déclarer solennellement devant le Peuple malien, les Peuples d’Afrique et du monde, leur engagement à conjuguer et unir leurs énergies et leurs moyens pour éviter à notre pays une énième crise politique et institutionnelle ; réaffirmer leur engagement à renforcer l’Unité nationale et la cohésion sociale ainsi que l’amélioration du sort de nos compatriotes dans la paix et l’harmonie et enfin lancer un appel pressant pour la défense de la patrie, l’Unité nationale et la cohésion sociale.

En somme, notons que le double jeu de ce groupement, depuis l’entrée d’un des leurs c’est-à-dire Housseini Amion Guindo dans le Gouvernement est assimilable à la politique de la bedaine comme à l’image des clubs de soutien qui pullulaient lors des dernières élections présidentielles pour ensuite disparaitre sans traces dans la nature.

Seydou Konaté LE COMBAT

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