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Présidentielle de 2013 : Dix caractères marquants de IBK, le manager du mensonge politique
Publié le lundi 15 juillet 2013  |  Le Zenith Bale


© aBamako.com par as
Regroupement "IBK 2012"
Samedi 23 juin 2012. Bamako. Atelier d`échanges et de reflexion sur les propositions de sortie de crise organise au CICB par le regroupement IBK 2012. Photo : Ibrahim Boubacar Keita (IBK), président du Rassemblement pour le Mali (RPM)


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Bamako, contrairement au reste du Mali, vibre au son de la désinformation et de la propagande politique devenue le cheval de bataille de Ibrahim Boubacar Kéïta pour arriver à ses fins. Alors pour éclairer la lanterne des Maliens de l’intérieur comme de l’extérieur sur cette campagne rétrograde, nous vous livrons ici dix raisons suffisantes du machiavélisme de IBK. Attention donc à cet homme dont voici le profil!
1 – IBK se veut un saint parmi les saints contrairement à la réalité. Cet homme a juré qu’il s’est séparé de l’alcool. Il ne rate aucune occasion pour utiliser le nom de Dieu (Soub’hana watallah !) à des fins politiques. Mais allez savoir combien de bouteilles jonchent dans sa poubelle chaque matin. Au moment où il fait tout, même l’achat de conscience, pour se faire passer comme le candidat des musulmans, allez savoir s’il a construit une seule mosquée (Att en avait construit 14 avant d’être candidat en 2002). Quel est le geste qui le singularise parmi les candidats dont on sait le combat de certains en faveur de l’Islam, notamment Me Mountaga Tall contre lequel IBK a lancé une vraie offensive de destruction à Ségou. Sans compter ces musulmans qu’il a fait tabasser par les forces de l’ordre et de sécurité.


2 – IBK ne connaît que la violence comme système de gouvernance politique.
L’on se rappelle que tout au long de son séjour à la Primature, IBK est apparu certes comme un homme de fermeté, ce qui est à saluer à certaines occasions, mais surtout comme un violent serviteur. Une violence qui a conduit sa gouvernance à l’échec. L’école a connu ainsi la régression la plus terrible sous IBK par le fait de la répression aveugle qui s’abattait sur nos enfants. La recette de IBK pour une école de l’excellence fut la double vacation, la création de bureau parallèle à celui légitime des étudiants d’où la violence grandissante au sein d’une AEEM (Association des Elèves et Etudiants du Mali) bicéphale rompue aux exactions de toutes sortes dont les fusillades. A cela s’ajoute la création des fameux groupes de ninjas au service de missions politiques hautement criminels.


Avec IBK, la classe politique n’est pas restée en marge de la déconfiture. Tous les opposants crédibles ont été emprisonnés : le doyen Almamy Sylla (que la terre lui soit légère), le combattant du 26 mars Me Mountaga Tall et autres… Oumar Mariko qui sentait l’assassinat sur ses trousses a préféré s’enfuir. C’était suite à un meeting, du reste légal en démocratie, où un policier par ses actes indélicats dans la salle a été observé et passé à tabac par des militants surexcités mais en dehors de la salle où se trouvaient les responsables politiques.


La presse non plus n’a pas été en marge de la chasse aux sorcières, des confrères ont reçu la visite des ninjas, et l’un d’eux a même fini par abandonner à l’époque la profession. En effet, notre démocratie doit à l’AEEM, à la classe politique et à la presse avant tout. Et ce sont ces piliers qui étaient dans le collimateur de IBK qui a voulu porter la peau du lion pour effrayer ceux qui ont abattu le lion debout. Incroyable mais vrai !

3 – IBK est cynique.
Lors de sa gestion chaotique de l’école malienne, le bureau conduit par Zarawana a commis l’imprudence d’observer une grève de la faim. Empêtrés comme un troupeau dans la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako, aucune intervention, aucune prière, aucune action d’envergure n’a aboutit à faire reculer IBK. Les enfants ont fini par observer la grève de la faim. Et tous l’ont observé avec la dernière rigueur. Ce qui a conduit un enfant à l’hôpital, mais qui a refusé de se faire administrer le sérum, car déterminé plutôt à mourir que d’être la risée de ses camarades. C’est alors que Alpha a refusé de suivre IBK et a ordonné la libération des étudiants.

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