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Histoire : … d’un « parachutiste »
Publié le mardi 16 juillet 2013  |  Le 26 Mars




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Après avoir purgé une peine de deux ans à la maison d’Arrêt de Bamako pour vol à main armée, B.T. en est sorti depuis deux ans et semblait avoir décidé de changer de comportement. C’est pourquoi, aidé par ses parents à Kalabankoro, celui qui aura été un téméraire délinquant dans le quartier s’y est installé cette fois-ci comme étalagiste non loin d’un « koroboroboutiqui ».

Le petit commerce ne marchait apparemment pas, mais paradoxalement, B.T. était prospère et est vite devenu le chouchou des jeunes filles de Kalaban. D’où tirait-il tant d’argent ?

Personne ne se posait la question, surtout que B.T. est toujours présent à son stand.

Le masque tombera le 7 juillet dernier.

Ce jour-là, M. Maïga le boutiquier d’à côté dormait profondément dans sa boutique fermée à double tour, quand, vers 3 heures du matin, un homme lui est tombé dessus depuis le plafond.

M. Maïga se réveilla en catastrophe, alluma les ampoules et se retrouva face à l’intrus, B.T. l’étalagiste.

Que fait notre homme ici ? « Koroboro » avait la réponse en regardant par où son visiteur était entré : le toit en tôle de sa boutique était en effet troué.

Armé d’un sabre, M. Maïga obligea donc l’ancien locataire de la maison d’arrêt de Bamako à passer aux aveux.

Le bandit a tout de suite reconnu avoir passé toute une soirée à scier le toit du boutiquier (alors que celui-ci était absent) afin de se frayer un passage secret pour dévaliser sa victime. Depuis, confessa B.T., il rendait très souvent visite à A. Maïga après 0 heure car « Koroboro » était un champion des adeptes de Morphée.

A la fin du récit, A. Maïga se mit d’abord à pleurer, pour ensuite crier de toutes ses forces.

Tous les voisins, alertés se ruèrent sur les lieux. Le boutiquier ouvrit enfin la porte et, au lieu d’expliquer le problème, tomba évanoui. L’idée que le voleur vivait depuis deux ans grâce à ses biens, lui a été insoutenable.

Alors qu’on s’occupait à réanimer A. Maïga, B.T., blotti derrière la porte, a profité de l’inattention de la foule pour détaler comme un lapin. Depuis, il n’a plus été revu.

Quant à A. Maïga, il semble avoir complètement perdu la tête car, depuis la nuit des événements, il dort et se réveille avec une calculatrice qu’il ne cesse de manipuler.

Peut-être… pour avoir une idée de tout ce qui lui a été volé.



Boubacar Sankaré

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