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Dialogue politique inclusif : Les TDR validés !
Publié le lundi 16 septembre 2019  |  Le Sursaut
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie de lancement du Dialogue politique inclusif
Bamako, le 25 juin 2019 au palais de Koulouba. Le Président de la République, chef de l`Etat Son Excellence M. Ibrahim Boubacar KEITA a procédé au lancement officiel du dialogue politique inclusif.
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Au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), le samedi 14 septembre, le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier de validation des termes de références du dialogue politique inclusif. L’évènement a enregistré la présence du porte-parole des facilitateurs, Mme Aminata Dramane Traoré, du président de la commission d’organisation, Cheick Sidi Diarra et de plusieurs autres invités de marque.

« Depuis 2012, notre pays est confronté à la crise multidimensionnelle à laquelle le dialogue s’impose aux Maliens en vue de construire une vision concertée à la hauteur des défis de l’heure » a déclaré le PM Cissé.

D’après lui, c’est en cela que se justifie l’initiative du dialogue politique inclusif. Lequel, dit-il, doit se tenir conformément à des termes de références. Pour lui, le dialogue politique inclusif a pour objectif d’établir un diagnostic rigoureux des problèmes auxquels le Mali est confronté.

Selon lui, l’évolution sur le plan sécuritaire a permis de constater des dysfonctionnements au niveau des institutions étatiques, le délitement du lien social et de la cohésion nationale. Sans avoir totalement disparu dans les régions du nord du pays, souligne-t-il, l’insécurité et son cortège de morts, de blessés et de déplacés s’est propagée dans le Centre.

En plus, il dira que les conflits inter-ethniques et intracommunautaires ont été attisés et que certaines formes de criminalité rurale, urbaine, transfrontalière sont venues s’ajouter à cette crise sécuritaire.

Dans la même dynamique, il dira que les défaillances du système judiciaire aggravées par la multiplication des violations graves des règles d’éthique et de déontologie, les fautes professionnelles répétées et impunies depuis des décennies, ont terni l’image du système judiciaire et créé une méfiance de la part des citoyens.

De son côté, la porte-parole des facilitateurs, dira que les femmes et les jeunes constituent deux forces incontournables de changement. « Notre pays comptera à l’horizon 2025 quelques 25 millions de femmes, d’hommes et d’enfants dont la couverture des besoins fondamentaux exige un paradigme de développement à la hauteur de ce défi » a-t-elle déclaré.

Selon elle ce dialogue national réclamé sous diverses formes comme stratégie de sortie de la crise multidimensionnelle que vit le Mali depuis 2012, constitue une forte demande de la classe politique et la société civile.

Quant au président de la commission d’organisation, il a souligné que la validation des termes de références sera suivie de la phase décentralisée du dialogue, qui consiste en la conduite de concertations locales dans chaque région, commune, cercle et du District de Bamako.

Par Fatoumata Coulibaly
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