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Edito : Ni fixation ni acharnement
Publié le mardi 17 septembre 2019  |  Mali Tribune
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© aBamako.com par FS
Atelier de formation des journalistes sur la justice transitionnelle
Atelier de formation des journalistes sur la justice transitionnelle les 3 et 4 Septembre 2015 à la Maison de la Presse à Bamako. Photo: Alexy Kalambri
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Nous ne ferons pas la fine bouche ! Mali Tribune tire une légitime fierté du fait que les autorités judiciaires aient donné suite “aux accusations“ que nous portions contre le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam) et de la Confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton (C-SCPC).

Cela prouve justement que nous sommes crédibles, mais également que les autorités commencent à prendre au sérieux la presse dont justement le rôle est de travailler à la redevabilité.

Que de quolibets, que d’attaques qui jurent d’avec l’esprit de confraternité n’avons-nous pas vu !

Cependant, nous n’avons rien contre le président de la Confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton (C-SCPC). Il est détenteur d’une autorité commune, et à ce titre, astreint, comme tous ceux du genre, à la redevabilité, à la transparence.

Hubert Beuve-Méry (ndlr : le fondateur du journal Le Monde, en France) conseillait justement aux journalistes de ne pas laisser leurs moyens de vivre compromettre leur raison de vivre. Sans fixation, sans acharnement, sans chantage, sans “vedettarisme”, nous travaillons à ennoblir notre profession, à l’image des devanciers, des multiples journalistes qui ont fait qu’à un moment, cette profession a été respectée dans notre pays. Le même Beuve-Méry définissait le journalisme comme “le contact et la distance“. Que l’introspection soit pour toute la profession et tous les professionnels.

Le grand mérite revient à la justice. Le Mali réclame la justice à cor et à cri depuis des lustres, ce qui fait du reste que, jusqu’à ce niveau, il est encore des sceptiques, des citoyens qui croient qu’il s’agit “d’une opération de communication“, et que cela ne durera que le temps d’avoir la Une des journaux et de calmer le peuple !

Il lui revient de redorer son blason, de se réconcilier avec le peuple, mais, également, de faire en sorte que les deux principes premiers de la République soient au Mali : Redevabilité et Transparence pour les princes du jour ; et limitation du pouvoir par le pouvoir.

Alexis Kalambry

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