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Kidal : le martyr de l’Etat Malien
Publié le jeudi 19 septembre 2019  |  Œil D’Afrik pour Niarela.net
Kidal,
© Autre presse par Dr
Kidal, troisième grande ville du Nord du Mali
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Kidal est située 350 km au Nord de Gao au Mali. C’est dans cette région que l’armée Française a conclu un accord tacite avec les terroristes de tout acabit pour en faire une zone de non droit de l’Etat Malien depuis 2013. Kidal est la base vie de toutes les forces d’invasion. La force française Serval (Serval = qui se nourrit d’oiseaux comme celui de l’emblème du Mali), de la MINUSMA force Onusienne complément soumise au terrorisme français, est effacée et en fin l’actuelle force française dénommée Barkhane (Barkhane = dunes de sable en forme de croissant, utilisé comme coffre fort par les habitants du Sahel pour cacher leur trésor lors des déplacements). La ville de Kidal est aussi accessible au MNLA et autres mouvements terroristes sur accord de l’armée française d’invasion.

Le 28 janvier 2013, le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA) avec Ansar Dine, Mouvement Islamiste de l’Azawad (MIA) annoncèrent la prise de contrôle de Kidal. Le MNLA dans sa déclaration officielle annonça que la prise de Kidal a été faite en collaboration totale avec l’Armée Française. Dans la nuit 29-30 Janvier 2013 l’armée française avait pris le contrôle de l’Aérodrome situé au sud- Est de la Ville. Elle contrôle ses accès jusqu’à ce jour. Depuis cette date la France interdit à l’armée malienne tout accès à cette ville. Rappelons le; la monnaie en circulation entre les mains des terroristes dans cette zone, ne provient pas du trésor malien, mais en France au « 63-PUY-DE-DÔME–CHAMALIERES -10 BOULEVARD DUCLAUX 63400 CHAMALIERES Tél1 :(+33) 04 73 17 40 00 Tél2:(+33) 04 73 17 43 05 Fax : 04 73 17 40 08 » Source: www.lememo-imprimerie.com

Le nom donné à chaque force d’intervention ou opération militaire définit l’objectif recherché par ladite opération ou intervention. Par exemple l’opération « otapuanu » à l’Est du Burkina signifie foudroiement ou encore opération « Doofu » qui veut dire déraciner les terroristes. Vous remarquerez que les engins utilisés lors de ces opérations étaient purement militaires. Nous pourrions parier qu’il y a eu un nombre incalculable d’engins lourds appartenant à l’armée française, destinés plus aux explorations des dunes de sable barkhanes qu’à la lutte contre le terrorisme,qui ont eu à traverser Bamako et les autres villes du Mali jusqu’à Kidal.

Aujourd’hui les terroristes n’ont que deux zones de refuge : l’Algérie et Kidal. Le Président Mahamadou Issoufou du Niger- notre Fierté- a d’ailleurs compris le rôle de la France dans l’impasse de la sous région contre le terrorisme quand il déclare : « le statut de Kidal est une menace pour la sécurité intérieure du Niger. Et en plus nous constatons, avec beaucoup de regrets, qu’il ya des mouvements signataires des accords de paix d’Alger qui ont une position ambiguë et qui sont de connivence avec les terroristes. Nous ne pouvons plus l’admettre». Ceci sera donc une avancée notable si Kidal libérée de l’emprise française revenait aux autorités maliennes. Étendre le G5 Sahel commandé par la France -principale terroriste- aux autres pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire et surtout le Ghana sera la plus grande catastrophe sécuritaire de l’Afrique.

La France étant le maître absolu et la principale force d’invasion la mieux équipée à Kidal, avec des drones dont la capacité de détection n’est plus à démontrer, montre clairement son intention de rester aussi longtemps que possible dans la région. Le terrorisme au Sahel est la plus grande pourvoyeuse de richesses pour la France depuis les indépendances. La seule hypothèse qui justifiera sa présence est bien le terrorisme. La France aujourd’hui, avec ses clients d’armes, le Qatar et les Emirats Arabes Unis, sont les plus grands fournisseurs d’armes aux terroristes dans le Sahel. La France sarkoziste, a d’ailleurs été l’un des premiers pays à fournir les armes aux terroristes venus de la Libye. Monsieur Philippe Duval dans le journal MondeAfrique en témoigne ainsi: « On largua en masse des lance-roquettes, des fusils d’assaut, des mitrailleuses et surtout des missiles antichars Milan. En utilisant un système très sophistiqué, avec un petit parachute qui s’ouvrait à 200 mètres du sol, se vantaient alors les militaires français. Ces colis tombés du ciel furent accueillis comme une bénédiction, notamment par Mounir el-Haidara, l’un des émirs les plus célèbres du djihadisme tunisien. »

L’ambassadeur de France au Cameroun tenta de justifier son pays en prétendant qu’une grande partie des armes furent détournées de leur véritable destination et recyclées, dans le “trafic illégal”, à destination d’Aqmi, BokoHaram pour ne citer que ceux là.

En résumé, toute la philosophie de la conscience politique de la France trouve son explication dans cette citation tirée du rapport de la montagne de fer : «Les conséquences économiques d’un désarmement général, pour ne parler que de la conséquence la plus évidente de la paix, obligeraient à reconsidérer toutes les modalités de la production et de la distribution dans le monde, dans une mesure qui ferait paraître insignifiants les changements survenus au cours des cinquante dernières années. Des changements gros de conséquences se produiraient également dans les domaines politique, sociologique, culturel et écologique. » (p.52)

Il n’y aura donc pas de paix tant que la France continuera à sous-tendre le terrorisme en Afrique subsaharienne. La France doit quitter Kidal sans condition. Aujourd’hui les armées du Tchad, du Mali, du Niger et du Burkina Faso avec la flamme patriotique qui bouillonne en eux et avec un peu plus d’équipements – sans les drones français au service des terroristes – peuvent venir à bout du terrorisme. Sans la France à Kidal pour leur servir de base arrière, ils n’auront que l’Algérie comme refuge. Il sera plus facile pour le G4 sans la France de contrôler les Frontières du Mali et du Niger avec l’Algérie. Si toutefois la France veut apporter une aide sincère dans la lutte contre le terrorisme dans le sahel, la Lybie actuelle est à notre sens, comme l’ont su bien proclamer les Chefs d’Etat du Burkina et du Niger, la meilleure destination.

Le Président
Larba Israël LOMPO

Œil D’Afrik pour Niarela.net
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