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Injustice et insécurité les options choisies par la transition politique au Mali
Publié le samedi 20 juillet 2013  |  malijet.com




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Au Mali actuellement les assassins, les hors-la-loi et autres criminels sont plus respectés que les citoyens ordinaires qui accomplissent normalement leur devoir civique.
Les policiers qui lors de leur désarmement ont fait usage de leurs armes avec mort d'homme en exercice de sa fonction sont relâchés comme si rien était sans que justice soit faite.
Les criminels du Mnla sous mandats d'arrêts internationaux bénéficient d'une reconnaissance internationale à Ouaga, au moyen d'accord taillé sur mesure pour les garantir impunité, non cantonnement et non désarmement pour qu'ils s'adonnent perpétuellement à des crimes impunis dans Kidal et environs.
Voilà deux exemples de la gouvernance du "pardon" mal placé de cette transition politique inutile et dangereuse pour le Mali au détriment de la sécurité et de la justice dans le pays.
Tout se passe comme si la vie du citoyen malien lambda n'a aucune importance aux yeux des autorités transitoires de ce pays.
En aucun moment depuis avril 2012, début de cette transition politique, la justice n'a été une préoccupation majeure ni de Dioncounda, ni de Cheick Modibo Diarra ni de Diango Cissoko.
Les leaders transitoires ont toujours voulu calmer les criminels en les caressant dans le sens du poil (amnistie et salaires mirobolants pour les putschistes, accord avec les bandits armés...)
Or au stade où l'insécurité et la criminalité sont banalisées au Mali, sans justice sévère, il n'y aurait point de sortie de crise au Mali.
La présence militaire étrangère au nord du Mali s'il a permis de réduire la menace islamiste contribue elle aussi à la somalisation du nord Mali en créant les germes d'une insécurité permanente par une aimable négligence des faits et gestes des groupes criminels au vu et au su de tout le monde.
"Nous voulons la paix" voilà le refrain saugrenu de nos autorités politiques qui réapparaît à chaque fois que l'on demande à la loi de sévir contre les crimes de toute sorte.
Alors que tout le monde sait que sans application stricte de la loi, aucun criminel de ce pays ne renoncera à ses crimes crapuleux, odieux et abominables.
Cela est vrai au nord comme au sud du pays.
L'accord préliminaire de Ouaga a été une prime indécente à l'impunité et à l'insécurité au nord de notre pays et j'ai eu l'occasion de le réaffirmer haut et fort à maintes reprises, car il sursoit de fait aux procédures judiciaires contre des criminels de guerre et des criminels contre l'humanité et travestit du coup les résolutions de l'Onu sur le Mali.
Mais on a voulu tromper le peuple malien pour lui faire croire que c'est une recette miracle pour faire des élections "sans problème" dans la région de Kidal.
Alors j'aimerai savoir comment des bandits armés non cantonnés (comme on a essayé de nous faire croire) et non désarmés et de surcroît sans dignité et sans parole, vont laisser tranquillement les citoyens du nord du Mali voter librement?
La multiplication des violences meurtrières avant les élections n'est que l'avant goût de la grande chienlit préparée pour cette région nord du Mali.
Il nous faut un pouvoir fort qui n'a pas peur d'appliquer nos lois en toute circonstance et qui n'a pas une vision simpliste de la paix en le confondant avec l'impunité.
C'est pourquoi il faut aller aux élections le 28 juillet 2013 quelles que soient les insuffisance dans la préparation du scrutin car les autorités actuelles n'ont ni la capacités de faire mieux ni la compétence de stabiliser ce pays même si on les apportait tout l'or du monde.
Il un fait indéniable et nous devrons avoir le courage de le voir en face.
Donc il faut un autre pouvoir, fort et républicain pour le Mali, issu des urnes pour avoir d'autres partenaires internationaux que ceux qui actuellement contribuent à rendre aujourd'hui Kidal incontrôlable avec la complicité active de nos propres autorités transitoires.
Nous pouvons le faire si nous nous prenons en main, en plaçant la justice et l'application stricte de la loi au coeur de la république, mais nous n'y arriverons jamais si nous abdiquons comme Tiebilé Dramé, le marchand d'illusions de Ouaga, qui visiblement n'a d'autre souci que de nous maintenir dans un régime politique transitoire inutile et dangereux pour la stabilité et la sécurité du Mali.

Kassin

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