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Mali: cartes d’électeurs distribuées à Tessalit après des enlèvements
Publié le lundi 22 juillet 2013  |  AFP


© aBamako.com par A S
Arrivée à Bamako du matériel électoral
Bamako, le 18 juin 2013 à la direction générale des douanes de Faladiè. Un lot de cartes NINA ,d`isoloirs et d`urnes a été réceptionné par le capitaine Mamadou Sougouna, directeur des finances et du matériel au ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire.


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BAMAKO (Mali),La distribution de cartes d’électeurs
pour le premier tour de la présidentielle du 28 juillet au Mali a commencé
lundi dans le calme à Tessalit (nord-est), où des agents électoraux et un élu
avaient été brièvement enlevés samedi par des hommes armés, a déclaré lundi à
l’AFP l’un des agents enlevés.
"Aujourd’hui, c’est calme à Tessalit et la distribution des cartes
d’électeurs a commencé", a déclaré Ismaël Ag Mohamed, l’un des agents
électoraux kidnappés en précisant qu’il y avait 5.200 cartes à distribuer à
Tessalit, localité située près de la frontière algérienne à 250 km au nord de
Kidal. Les deux villes font partie de la même région administrative.
Si la situation reste calme d’ici dimanche, "on pourra faire l’élection
ici", a-t-il dit.
Revenant sur son enlèvement samedi à Tessalit avec quatre de ses collègues
et un élu local, il a confirmé que "c’est une voiture et un responsable local
du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) qui
ont procédé aux enlèvements". "J’ai reconnu non seulement la voiture, mais
également le responsable local du MNLA", a t-il insisté.
Selon une source militaire africaine de la force de paix de l’ONU dans la
région de Kidal (Minusma), le présumé commanditaire des enlèvements, Baye Ag
Diknane, a été entendu par les forces internationales (Minusma et armée
française) avant d’être remis en liberté, car ces forces n’ont pas "le mandat"
pour procéder à des arrestations.
Par ailleurs, la situation était également calme à Kidal, où des violences
avaient eu lieu jeudi et vendredi entre des Touareg et des habitants noirs
d’autres communautés.
Ces violences et les brefs enlèvements de samedi font craindre que le vote
ne puisse pas se tenir dans la région de Kidal - berceau des Touareg et de
leur rébellion - comme dans le reste du Mali, condition sine qua non d’un
scrutin crédible même si le nombre d’électeurs dans cette zone est peu élevé.
Dimanche soir, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a reçu à
Bamako une délégation du MNLA et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad
(HCUA, composé de notables touareg) pour parler de "paix" et de
"réconciliation".
Cette rencontre doit être suivie lundi à Bamako d’une réunion de
"suivi-évaluation" de accord de Ouagadougou, signé le 18 juin entre la
rébellion touareg et Bamako.

sd/stb/hba

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