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Meeting du Cnid-Fyt dans la capitale des Balanzans : Ségou dit oui à Mountaga Cheick Tall
Publié le mercredi 24 juillet 2013  |  Notre Printemps




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La mobilisation des populations de Ségou en faveur du candidat Congrès d’initiative démocratique (Cnid-Fyt), Me Mountaga Cheick Tall, sonne comme un signe de victoire.


Maître Mountaga Tall du Congrès national d’initiative démocratique.
AFP

A la faveur d’un grand meeting animé dimanche dernier à Ségou, Me Mountaga Cheick Tall a confirmé la suprématie de son parti. Et l’imposant cortège qui l’a accompagné de son domicile au Stade, ainsi que le public de grands jours qui a assisté à l’événement, démontrent la vitalité de son parti dans la localité.



Pour l’occasion, cadres et militants du parti du Soleil levant ont répondu tous présents. «Je suis satisfait parce que nous sommes à une période exceptionnelle, l’hivernage et le mois de carême. Malgré tout, vous êtes massivement mobilisés. Compte tenu de ces facteurs et ce que nous avons vu au Stade démontre que le parti vit à Ségou », déclare le président du groupe parlementaire Cnid, Yaya Haïdara.



Interrogée par nos soins, Mme Traoré Rokia Traoré, voisine de la famille Tall à Ségou, rappelle quelques faits : «J’ai vu grandir Mountaga Tall, il était un brillant élève qui n’a jamais redoublé. Même malade, il a fait son examen et il l’a réussi avec brio. Dans son enfance, il ne parle jamais de façon insolente».



Idem pour l’un des enseignants de Mountaga Tall au groupe central de Ségou, Diawara : «Dieu ne dit pas à quelqu’un ce qu’il doit devenir, mais des signes distinctifs viennent de lui. Effectivement, Mountaga Tall, c’était un élève très dévoué, ultra intelligent et très respectueux. Cela est dû à sa famille. Non seulement, il aimait bien les études, ce qui lui a fait aboutir à ce qu’il est. On ne peut pas énumérer toutes ses qualités : il était serviable, aimable, gentille, courageux, il ne craint rien et affronte surtout les difficultés. Je l’ai su de son enfance à maintenant ; donc je ne peux que lui souhaiter bonne chance».

Au Stade Amary Daou, c’est le président de la section Cnid de Ségou qui a planté le décor. Selon lui, Mountaga Tall est un homme au parcours exceptionnel. «L’intelligent élève, le brillant que vous êtes, les populations de Ségou ont hâte de vous voir à la Magistrature suprême de notre pays». Avant de lancer : «Pendant que les autres hommes politiques se remplissent les poches, vous, vous songez à la souveraineté du pays».

S’exprimant au nom du bureau politique national, Sissoko Fantamanchiny Diarra a salué la grande mobilisation des militants et sympathisants du parti. Car, dit elle, depuis l’aube, la ville de Ségou a vibré au rythme du Cnid et cela démontre que les militants du parti sont fidèles et disciplinés.

Dans une intervention en Bamanankan, le candidat du Cnid, Mountaga Cheick Tall a brossé la situation de détresse que le pays a connue par la faute de ses dirigeants. «Bismilahi Arahami Arahim. Je salue Ségou, à commencer par ses leaders religieux, ses chefs coutumiers», déclare t-il. Avant de faire part d’un sondage publié par le magazine Jeune Afrique qui porte favoris certains candidats parmi lesquels Me Mountaga Tall ne figue pas. C’est pourquoi, il a tenu à exhorter les militants de Ségou à jouer leur partition afin de lui réserver une victoire éclatante au soir du 28 juillet. Et à Me Tall de lancer un appel aux Ségoviens pour retirer leurs cartes Nina, outils impératifs pour voter.

De ce fait, le candidat renouvelle sa gratitude à la ville qui a toujours voté Cnid, depuis l’avènement de la démocratie multipartite. Dans la foulée, il a rappelé quelques réalisations qui sont le fruit de parti. Il s’agit entre autres du projet de la construction de l’autoroute Bamako-Ségou ; de l’usine sucrerie ; de la grande mosquée de la ville. «Chaque fois qu’il s’agit de construire le Mali, je serai là. Je suis candidat, car je suis prêt à gouverner avec une équipe compétente, dynamique et dévouée pour le Mali», dira t-il pour justifier sa candidature. Non sans faire remarquer qu’il y a des choses à changer dans le pays, notamment les conditions de travail des forces armés et de sécurité qui, faute de matériels, n’ont pas pu mener leur mission. Dans la foulée, Me Tall dénonce le fait que ceux qui ont bradé les ressources du pays reviennent pour demander le suffrage du peuple. Et de poursuivre : «Est-il nécessaire de leur confier encore les affaires ? Si tu deviens président de ce pays, il faut savoir gérer les ressources de façon juste».





En d’autres termes, le candidat Mountaga Cheick Tall, une fois président de la République du Mali, s’investira à rendre à l’école ses lettres de noblesse d’antan et l’éducation sera de qualité. Aussi, l’agriculture, l’élevage, la pêche sont, entre autres, ses priorités. Pour ce qui est de lutte contre le chômage, 750000 emplois seront créés en faveur de la jeunesse.

En clair, Mountaga Tall propose un défit social qui s’articule autour de cinq points et dont les valeurs sociétales et religieuses priment. «Nous pensons qu’il faut intégrer nos valeurs sociétales et religieuses. Nous ramener à ce que j’appelle notre ‘’Dambé’’ que nous sommes en train de perdre et à nos valeurs religieuses. Au Mali, il y a 99 % de religieux quand on met toutes les religions ensemble. Je pose toujours une question : les religieux sont-ils des Maliens à part entier ? Il ne faut pas stigmatiser les hommes de religion. Chacun a un cœur, il s’agit de la pratiquer de manière la plus appropriée, il ne sert de stigmatiser des gens parce qu’ils décident de s’impliquer dans la gestion des affaires publiques. Le temps où on disait aux leaders religieux et coutumiers de rester dans leurs vestibules pour prier et de ne pas se mêler dans les affaires publiques, est révolu. Chacun a son mot à dire ; il faut que chacun accepte que l’autre ait son mot à dire. J’ai toujours dit qu’il y a deux extrêmes, pour ne pas dire deux terrorismes que je refuse : le terrorisme religieux et le terrorisme laïc», a-t-il soutenu. Ce, avant d’expliquer son slogan de campagne «Waati Sera» qui est dans l’heure du temps, en ce sens qu’il plaide pour le changement que les Maliens attendent.

Alpha Mahamane CISSE

Envoyé spécial à Ségou

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