Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Kidal échappe à l’Etat : la Minusma y investit 3,5 millions de dollars pour l’aéroport
Publié le lundi 11 novembre 2019  |  L’Indicateur Renouveau
Kidal,
© Autre presse par Dr
Kidal, troisième grande ville du Nord du Mali
Comment


Unilatéralement, les travaux ont commencé pour le futur aéroport de Kidal. C’est un financement de la mission onusienne au Mali à hauteur 3,5 millions de dollars. Un autre machin qui échappe à l’Etat central.




Dans huit mois, Kidal devrait avoir son nouvel aéroport, qui permettra de désenclaver cette ville désertique du Nord-est du Mali, annonce RFI. Le financement est bouclé, et les travaux ont commencé. Un nouvel aéroport pour Kidal devenait, de plus en plus, une nécessité. “Depuis trois ans, les moyens de transport sur la ville de Kidal ne se font que par hélicoptère, donc une capacité extrêmement limitée”, explique Christophe Sivillon, chef du bureau de la Minusma à Kidal.

Dimensions de la piste d’atterrissage : 1800 mètres de long et 40 mètres de large. L’ouvrage sera situé à l’extérieur de la ville. Pour une association de jeunes de Kidal, une fois terminé, le nouvel aéroport va rapprocher les populations du Mali. “Les travaux de la nouvelle piste de Kidal permettront de relier le Sud et le Nord, Bamako et Kidal, plus facilement”, salue un des porte-paroles des jeunes de Kidal.

Mais dans huit mois en principe, lorsque l’aéroport sera fonctionnel, il permettra de répondre également à des besoins opérationnels. “Ça va changer beaucoup de choses, reprend Christophe Sivillon, ça va fluidifier notre travail, ça va permettre surtout à d’autres acteurs de venir travailler à Kidal”. Coût des travaux : 3,5 millions de dollars, mobilisés essentiellement par la mission de l’ONU au Mali.

Des inquiétudes

Après l’aéroport de Gao, c’est celui de l’Adrar qui va changer de visage. Sauf qu’en 7e région, l’Etat est présent alors qu’à Kidal, c’est une existence symbolique qui inquiète les observateurs. Un aéroport autonome à Kidal, qui est quasiment sous contrôle des ex-rebelles, ne fait pas l’unanimité et fait craindre que cette infrastructure ne puisse être utilisé pour d’autres activités (militaires) autre que le désenclavement de la 8e région administrative du Mali. Qui va assurer son contrôle ?
... suite de l'article sur L’Indicateur Renouveau

Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment