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L’imam Mahmoud Dicko au procès de Moussa Guindo : “La charia dit quand tu tue un homme, tu dois être aussi tué…”.
Publié le mercredi 20 novembre 2019  |  L’Indicateur Renouveau
cérémonie
© aBamako.com par AS
cérémonie de lancement de la coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko
Bamako, le 7 septembre 2019 l’imam Mahmoud Dicko a lancé sa coordination des Mouvements, Associations au palais de la culture
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Le procès tant attendu de la 2ème session de la Cour d’assise de Bamako, s’est tenu ce mardi 19 novembre dans une salle bondée de monde ainsi que la devanture de la Cour d’Appel. Il s’agissait du procès de Moussa Guindo qui a ôté la vie à l’Imam Abdoul Aziz Yattabaré, il ya bientôt un an. Etaient présents plusieurs leaders religieux dont Mahmoud Dicko qui a condamné cet acte barbare.


Ce mardi 19 novembre, des centaines de fidèles musulmans avaient pris d’assaut les devantures et la salle d’audience de la Cour d’appel de Bamako.

Le procès de Moussa Guindo l’assassin de l’Imam Abdoul Aziz Yattabaré, ex-directeur de l’Institut islamique de Missira, était inscrit à l’ordre du jour.

Rappel des faits ! Le 19 janvier dernier, Moussa Guindo, âgé de 26 ans s’attaqua à l’Imam qui se rendait à la mosquée aux environs de 5 heures du matin en lui poignardant à plusieurs fois. Avant de se rendre au commissariat du 3ème arrondissement de la police, après sa forfaiture pour échapper à un lynchage.

Poignardé à plusieurs reprises, l’Imam rendra l’âme à la Polyclinique Pasteur.

Au cours de l’audience, la thèse selon laquelle Moussa Guindo serait un débile mental a été réfutée par la partie civile et confirmé par l’intéressé lui-même.

“Les rapports d’expertises n’ont précisé à aucun moment que Moussa Guindo n’était pas sain d’esprit au moment où il commettait son crime. Ce matin, les débats ont démontré qu’il était lucide que son discernement n’était pas abolit”, a affirmé Me Kalifa avocat de la partie civile.

Après une audience qui a durée plus de 4 heures, le ministère public a requis la peine de mort contre l’accusé Moussa Guindo. Un verdict qui a été salué par les soutiens de la victime.

Mais, ce sentiment de joie d’une justice bien rendue n’a pas empêché la mise en garde de la justice par les soutiens de la famille du défunt.
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