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L’Essor N° 17483 du 24/7/2013

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Commune VI : un contraste saisissant avec les elections passees
Publié le lundi 29 juillet 2013  |  L’Essor


© aBamako.com par A.S
Présidentielle 2013 : Les Maliens aux urnes pour designer le nouveau Président
Dimanche 28 juillet 2013. Mali. Les Maliens aux urnes pour élire le nouveau Président.


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Ici, on compte 265 967 électeurs répartis entre 30 centres et 544 bureaux de vote

La journée électorale a bien débuté en Commune VI de Bamako. Très tôt, il sautait à l’oeil que ce dimanche était jour d’élection. L’engouement relevé en début de journée, s’est poursuivi jusqu’à la mi-journée pour se prolonger dans l’après-midi, faisant prévoir un taux de participation plus important que ce que l’on a connu jusque-là.

La Commune VI totalise 265 967 électeurs répartis entre 30 centres et 544 bureaux de vote.

Dans l’ensemble les opérations électorales ont bien débuté, les bureaux de vote ouvrant à l’heure officielle, c’est-à-dire 8 heures. L’animation aux abords des centres de vote donnait déjà une indication : les électeurs étaient sortis nombreux pour accomplir leur devoir. Les efforts d’organisation étaient réels et beaucoup d’agents électoraux et d’électeurs le confirment : dans l’ensemble ces élections sont mieux organisées que par le passé. Est-ce l’effet de la carte NINA ou un réel intérêt pour cette présidentielle ? Certainement les deux avec comme résultat, une mobilisation probante de l’électorat.

Siaka Koné est le président de la commission électorale de la Commune VI. De son bureau à la mairie, il coordonne le travail des centres de vote. Au début, il a dû faire face à un problème d’agents électoraux, absents par ici, en surnombre par là. Aucun problème par contre sur le plan matériel. Tout était en place.

La mobilisation des électeurs se confirmait dès franchi le seuil d’un centre de vote où l’accès était conditionné à la présentation de la désormais fameuse carte NINA. Devant tous les bureaux, s’étirait une file plus ou moins longue, dans le calme, chacun attendant patiemment son tour. Dans les bureaux de vote, la même discipline. Le président et les assesseurs, sous les yeux des délégués des partis, des observateurs de la Cour constitutionnelle, de la CENI faisaient voter les électeurs.

Au groupe scolaire de Banankabougou, le vote a bien débuté à 8 heures. Au bureau 15, le premier électeur à glisser son bulletin dans l’urne, Chaka Koné, était là depuis 7 heures. Il a choisi de se présenter tôt pour accomplir son devoir et vaquer à autre chose. Dans le même centre, le bureau 18 a connu un début difficile. Ici la présidente ne s’est pas présentée et des électeurs avaient commencé à s’agiter obligeant le président du centre à la remplacer par un assesseur et à commencer le vote.

À Yirimadio III, la principale difficulté résidait dans l’accès au centre qui se situe derrière un cours d’eau et qui n’est accessible que par un petit pont ne laissant passer qu’un véhicule à la fois. Il a fallu placer un agent sur chaque berge et organiser le passage des véhicules. Malgré tout, la cour de l’école était pleine.

À Magnambougou-Projet, les bureaux de vote étaient nombreux : 36. Et comme beaucoup d’électeurs n’avaient pas pris la précaution d’identifier à l’avance leur bureau de vote, on a frisé l’embouteillage. La coordinatrice du centre, Mme Coulibaly Wassa Samaké a été fortement sollicitée pour orienter des électeurs.

A Faladiè Sokoro, le candidat de l’ADEMA, Dramane Dembélé, était inscrit au bureau 18. A 10h05, il a glissé son bulletin dans l’urne devant une nuée de caméras et d’appareils photos. À la presse, il a confié sa satisfaction d’avoir accompli son devoir. « Je reste confiant pour le nouveau Mali ». Pour lui, il faut réconcilier les fils de ce pays. « Les défis futurs sont énormes », relève-t-il en soulignant que l’on se trouve à la fin d’un processus. Il a remercié les autorités de la transition qui ont relevé le défi de l’organisation à la date proposée. Commentant cette organisation, le candidat de l’ADEMA a fait remarquer qu’ « il n’y a pas d’organisation parfaite. Mais qu’il est bon d’y aller. Tous les regards sont braqués sur nous ».

À la mi-journée, l’affluence était toujours forte et le contraste était saisissant avec les élections passées qui, à cette heure là, enregistraient des arrivées maigrelettes. Ainsi au bureau numéro 1 de Magnambougou Socotra, plus d’une centaine d’électeurs avaient voté sur les coups de 11 heures, à en juger par la masse de bulletins dans l’urne.

Partout les agents électoraux qui avaient une expérience en la matière, estiment que le vote de cette année avec la carte NINA est plus simple. Pas de risque de confusion et un électeur facile à identifier.


A. LAM

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